œil avide
Exemples
Phrases avec les mots œil avide
Portés par la pression frénétique des clics et l'œil avide des viewers, à vous la spirale ascendante des trompettes de la renommée, la gloire médiatique et le journal télévisé.Medium, 2015, Julien Pasteur (Cairn.info)
La prisonnière attendit que la porte fût refermée, et alors elle étendit un bras décharné vers la table, qu'elle regardait en même temps d'un œil avide.Alexandre Dumas (père) (1802-1870)
Et, s'approchant de la fenêtre, il plongea son œil avide et cruel dans la maison.Pamphile Le May (1837-1918)
Mejean le suivait d'un œil avide.Alexandre Dumas (père) (1802-1870)
Emilie le contempla d'un œil avide et égaré ; mais la lampe glissa de sa main, et elle tomba sans connaissance au pied de l'horrible couchette.Ann Radcliffe (1764-1823), traduction Victorine de Chastenay (1771-1855)
Voici une exposition où l'esprit et l'œil avides de correspondances se délectent.Ligeia, 2008 (Cairn.info)
Nicholl lut d'un œil avide.Jules Verne (1828-1905)
Pierre, penché vers lui, le contemplait d'un œil avide.Guy de Maupassant (1850-1893)
L'ancien, en calotte noire, surveille cette recette « d'un œil avide ».Auguste Angellier (1848-1911)
Rodriguez, assis sur son couronnement et caché par l'extrémité des bastingages de l'arrière, guette à la longue vue, d'un œil avide, le trois-mâts qui va passer à côté de lui.Édouard Corbière (1793-1875)
Ce soir, à ma séance, dès le lever du rideau, vos traits animés, votre œil avide, votre bouche béante et légèrement crispée, tout en vous dénotait des sensations vivement surexcitées.Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871)
Elle la contemplait d'un œil avide, puis se mit à jeter des pierres pour faire tomber ce fruit qui continuait méchamment à adhérer à son rameau...Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Une femme fendit la foule, elle arriva jusqu'au premier rang, agitant son mouchoir et attachant un œil avide sur chaque peloton qui défilait.Pierre Ponson du Terrail (1829-1871)
Son œil avide dévorait cette pente immense de verdure sombre et unie comme un pré, que forme le sommet des arbres.Stendhal (1783-1842)
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