bavait
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Sentences with the word bavait
Et il bavait d'envie sur sa serviette en poussant des grognements inarticulés.Guy de Maupassant (1850-1893)
Ses muscles maxillaires étant trop faibles, il bavait de façon intermittente.L'Année psychanalytique internationale, 2010, Ann G. Smolen (Cairn.info)
Il bavait la peur d'être rabroué et, sous sa servilité, l'espoir quand même, sournois et persistant, du multimillionnaire pour qui, finalement, tout s'achète.Victor Margueritte (1866-1942)
L'une, par exemple, bavait tout le temps.Dialogue, 2008, Marie Constantin-Kuntz, Annick-Camille Dumaret (Cairn.info)
La pluie était plus rude, le noir du ciel s'étendait, bavait à travers l'horizon comme une tache d'encre qui gagnerait un papier de soie.Jules Claretie (1840-1913)
Mais son frissonnement minutieux, total, exécuté jusque dans ses moindres nuances et ses dernières délicatesses, ne bavait pas sur le reste, ne se fondait pas avec lui, restait circonscrit.Marcel Proust (1871-1922)
Il le poussa du coude, il se tranquillisa un peu en remarquant qu'il bavait le long de sa manche.Émile Zola (1840-1902)
Je lui arrachai sa cravate parce qu'il avait l'air d'étouffer ; il ne vomissait point, il gémissait et bavait.Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838)
Stupide, le bœuf bavait au milieu du chemin.Paul Adam (1862-1920)
L'écriture, il en rêvait, et pourtant il en bavait.Ouest-France, Eric de GRANDMAISON, 05/10/2017
L'animal se cabrait, ruait, bavait.Guy de Maupassant (1850-1893)
Sa face cadavéreuse et riante bavait sur la haute cravate de mousseline soulevant les bajoues fripées.Paul Adam (1862-1920)
Les taureaux, pour la plupart, s'étaient couchés, leurs pieds sous le poitrail, les genoux sous le mufle qui bavait en longs fils de cristal étincelant.Jean Aicard (1848-1921)
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