berçais

Et moi, je me berçais de ces chimères, gaspillant des facultés, réelles d'ailleurs, dans des essais toujours inachevés.Jules Lermina (1839-1915)

Je berçais le petit sur mes genoux.Pamphile Le May (1837-1918)

Il me cachait son état... il a voulu jusqu'au dernier moment me laisser l'espérance, et je me berçais de cette illusion.Paul de Kock (1793-1871)

Alors j'étais jeune, plein de force et d'espérance ; je me berçais des illusions ordinaires à la jeunesse, un long avenir de bonheur se présentait à mon imagination.Paul de La Gironière (1797-1862)

Depuis qu'il me semblait avoir découvert un mystère dans ma vie, moi si positive autrefois, je me berçais de chimères.Émile Gaboriau (1832-1873)

Je ne me berçais plus de chimères : mes souvenirs, prenant désormais leur source dans la société et dans des passions, étaient sans candeur.François-René de Chateaubriand (1768-1848)

J'embrassais tout le monde ; je berçais mon joli bébé en chantant ; je caressais ses boucles soyeuses en lui contant toutes sortes de choses.Joséphine Marchand (1861-1925)

Vous aviez surpris à ma stupide confiance le secret des espérances dont je me berçais.Émile Gaboriau (1832-1873)

Je me berçais de l'espoir de vous ramener à moi.Émile Gaboriau (1832-1873)

Ainsi je me berçais dans la gloire de mon triomphe, et considérez, mes amis, à quel point l'amour-propre d'auteur nous égare, tous tant que nous sommes !Théodore de Banville (1823-1891)