enhardie
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Sentences with the word enhardie
Catherine, enhardie par le découragement de son fils, croit l'occasion favorable pour faire éclater la querelle domestique.Jules Michelet (1798-1874)
Cette émeute misérable, infime, décousue, sans chef, désavouée par les révolutionnaires eux-mêmes, devient importante et se sent enhardie, du moment où la garde nationale l'a prise sous sa protection.Paul Thureau-Dangin (1837-1913)
Par émulation, elle a renfoncé ses larmes et s'est enhardie jusqu'à regarder.George Sand (1804-1876)
La cabale en fut enhardie.Jules Michelet (1798-1874)
Malgré ma froideur, cette âme enhardie s'est dépliée : j'ai vu ce visage changer d'expression et se rajeunir.Honoré de Balzac (1799-1850)
Clarisse ne le voyant plus, enhardie par le regret et l'absence, s'élança vers la place qu'il était censé avoir quittée, et elle se trouva près de lui.Delphine de Girardin (1804-1855)
Ce qui les a enivrés m'a enhardie, ce qui les a éteints m'a remplie de flamme.Alphonse de Lamartine (1790-1869)
On a fait alors rentrer les deux rivaux, devant qui elle a été enhardie à confirmer cet aveu.Jean-Baptiste Mosneron de Launay (1738-1830)
Elle rôdait là depuis une heure, elle s'était enhardie à s'approcher, en entendant les rires.Émile Zola (1840-1902)
C'est absurde de me demander que je me conduise bien, répondit- il en regardant d'un air stupéfait la petite fillette qui s'était enhardie à lui adresser la parole.Oscar Wilde (1854-1900), traduction Albert Savine (1859-1927)
L'idée qu'elle allait reparaître, furieuse qu'on l'eût arrêtée dans sa course, et enhardie par le succès, me causait un malaise indicible.Mayne Reid (1818-1883), traduction Henriette Loreau (1815-1883)
Si tu avais su mes souffrances, tu aurais apprécié ton bonheur, tu m'aurais peut-être enhardie à la résistance et je serais heureuse.Honoré de Balzac (1799-1850)
Ce jour-là, ceux qui suivirent, elle ne cessa de le taquiner, enhardie.Paul Adam (1862-1920)
Clémentine, enhardie par ce discours, lui dit qu'elle se confiait à sa générosité, et que c'était à lui d'ordonner de son sort.Paul de Kock (1793-1871)
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