matines
Definition
Examples
Sentences with the word matines
Dès minuit, la veille du sacre, il alla ouïr matines, communia.Jules Michelet (1798-1874)
Quelques-uns n'arrivent à matines que quand le jour baisse, et encore seulement par crainte des peines corporelles.Hippolyte Taine (1828-1893)
Par là je vis qu'elles étaient dressées à suivre le clairin, et qu'elles en connaissaient la sonnerie comme bons moines connaissent la cloche de matines.George Sand (1804-1876)
C'était dans le son des cloches, à l'heure de complies et de matines, quelle entendait le mieux leurs paroles.Anatole France (1844-1924)
À l'aube, après de brèves matines, l'icône est tirée du proskynétarion.Ethnologie française, 2001, Elka Bakalova (Cairn.info)
La nuit il se levait fort régulièrement pour les matines.Jules Michelet (1798-1874)
Le diable invisible tient endormi tout le couvent de moniales à l'heure de l'office de matines.Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, 2001, Jacques Berlioz, Pascal Collomb, Marie Anne Polo de Beaulieu (Cairn.info)
Je vous dis que c'est une abomination que leur jeûne, et puis les messes et les matines de ces pauvres dupes...Walter Scott (1771-1832), traduction Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret (1767-1843)
Elle se passa ainsi ; mais enfin nous entendîmes quatre coups du marteau de l'horloge du couvent voisin sonner les matines.Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Par ailleurs, alors que le moine figure bien dans la gravure bruegélienne, l'on n'y voit point de matines, bréviaire ou autre livre.Études Germaniques, 2017, Kim Andringa (Cairn.info)
On le reconnaît aisément aux lectures de matines, qui reprennent exactement le texte de la bulle.Annales de Normandie, 2019, Camille Bataille (Cairn.info)
Eccleston raconte qu'un frère mineur mit une fois, sans permission, ses sandales pour aller à matines.Jean Jules Jusserand (1855-1932)
On vous réveille à matines, pour descendre dans le froid, le noir complet.Sociétés et Représentations, 2007, Pierre Sorlin, Myriam Tsikounas (Cairn.info)
Acceptez avec plaisir ce que nous vous offrons de bon cœur ; je vous quitte et vais chanter matines.Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826)
Sa forme variait selon qu'il s'agissait des matines des jours de semaine ou du dimanche qui étaient plus longues et complexes.Le Moyen Âge, 2015, Christophe Chaguinian (Cairn.info)
Le frater s'en ira bientôt à sa brigade, et de là à matines.Madame de Sévigné (1626-1696)
D'une part le fait que la forme du service des matines variait selon qu'il s'agissait d'un établissement monastique ou séculier.Le Moyen Âge, 2015, Christophe Chaguinian (Cairn.info)
Sa santé paraît rétablie, elle reprend les exercices de communauté, matines comprises.Histoire et missions chrétiennes, 2010, Catherine Marin (Cairn.info)
C'est bien plus que cela et les lectures de matines le disent : il s'agit de répondre à un besoin précis.Annales de Normandie, 2019, Camille Bataille (Cairn.info)
Cette nuit-là, veille d'une grande fête, les matines se chantaient de bonne heure, et leur intelligence pouvait être découverte.Stendhal (1783-1842)
Show allCollapse
These examples come from external partner sites. They are selected automatically and are not reviewed by Le Robert teams. Find out more.
Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Historical definition of MATINES subst. fem. plur.
Office de l'Eglise qu'on dit de grand matin, quelquefois à minuit, & quelquefois la veille. Les Religieux se relevent la nuit pour aller à Matines. Les infirmes se font dispenser de Matines. Les Laudes se disent avec les Matines. MATINES, se dit proverbialement en ces phrases. Corriger le Magnificat à Matines, c'est, Vouloir corriger une chose mal à propos, à contretemps & sans sujet. On dit aussi, que des Matines bien sonnées sont à demi dites. On dit aussi, qu'un homme est estourdi comme le premier coup de Matines, parce qu'on est à demi endormi, quand ce premier coup sonne. On dit aussi, que le retour vaudra pis que Matines, en parlant de ceux qui prennent la revanche de leur ennemi, dont on trouve la commodité la nuit au retour de Matines.
These 17th-century definitions show the evolution of French language and spelling over the centuries and must be placed in the historical and social context in which they were written. They do not reflect the opinion of Le Robert or anyone who works there. Find out more.
