Email catcher

or

definition

Definition of or ​​​ nom masculin et adjectif invariable de couleur

Métal précieux jaune, brillant, inaltérable et inoxydable (symbole Au ​​​  ; no atomique 79 ; masse atomique 196,97) ➙ chryso-. Pépites d'or. Mine d'or. Chercheurs d'or (➙ orpailleur). La ruée vers l'or. Titre de l'or (➙ carat). Or jaune, blanc ; rose, rouge, gris (alliages). Lingot d'or. Bijou en or massif, en plaqué or. Pièce, louis d'or.
(Comme monnaie). Le cours de l'or. Étalon or.
Symbole de richesse, de fortune. locution Acheter, vendre à prix d'or, très cher. Valoir son pesant d'or : avoir une grande valeur (au propre et au figuré). Une affaire en or, très avantageuse. Rouler sur l'or : être riche. Être cousu* d'or. Pour tout l'or du monde (après une négation) : à aucun prix. ➙ jamais.
Substance ayant l'apparence de l'or. en apposition (invariable) Peinture or. ➙ doré.
au figuré
(En parlant de ce qui a une couleur, un éclat comparables à ceux de l'or) L'or des blés.
Chose précieuse, excellente, rare (dans des locutions). D'or. Le silence est d'or. Parler d'or : dire des choses très sages. Un cœur d'or. Noces* d'or. Règle* d'or. Nombre* d'or. En or : excellent. Un mari en or.
Âge d'or : temps heureux d'une civilisation (ancien ou à venir). L'âge d'or du cinéma. Siècle d'or, époque brillante de prospérité et de culture (notamment à propos de l'Espagne).
(Désignant une source de richesse) L'or noir : le pétrole. L'or blanc : la neige, les ressources apportées par les stations de sports d'hiver. L'or bleu : l'eau. L'or vert : les ressources agricoles.

Definition of or ​​​ conjonction

Marque un moment particulier d'une durée (dans un récit) ou d'un raisonnement. Or, un jour, il arriva que… Vous prétendez la connaître ; or je sais qu'il n'en est rien. ➙ cependant, pourtant.

synonyms

Synonyms of or conjonction

Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Historical definition of OR subst. masc.

Metail jaune, le plus brillant, le plus ductile, le plus pesant & le plus precieux de tous les metaux.
 
L'or se tire des mines en trois façons, l'une en forme de pepins, Ils sont comme ceux des melons & des citrouilles, dont les uns sont plats, & les autres ronds, & les autres longs comme des oeufs, qui ont pesé jusqu'à vingt poids d'Espagne. Christophle Colomb apporta des grains d'or qui pesoient deux marcs, quatre onces ; & en 1502. on trouva un de ces grains qui pesoit 32. livres valant 23040. liv. Pline appelle balluca, les grains d'or qui se trouvent dans les puits des mines, ou l'or avant qu'il soit purgé de son impureté. L'autre or se trouve en espece de pierre, & l'autre en poudre ou sable. Celle-cy se tire en lavant seulement la terre ou le sable, comme les Orfevres lavent les balayeures de leur boutique. Le plus celebre pays où l'or se rencontre est celuy de Caravana au Perou, & de Valdivia au Chili.
 
L'Or le plus pur est celuy de Menaricabo vers Batavie. Il y a des gens nommez Arpailleurs, qui cherchent l'or sur le bord de plusieurs rivieres & parmi des mottes de terre, qui leur font juger si la mine est bonne. Pline dit que l'or se tiroit aux Indes par des fourmis volantes, les hommes n'osant pas l'entreprendre, mais il estoit mal informé. La proportion de l'or à celuy d'argent est de 11. à 20. & en valeur la proportion de la monnoye d'or à celle d'argent est telle, que celle de l'or vaut 14. fois celle de l'argent, suivant le reglement de l'année 1640. Quand ces metaux sont hors d'oeuvre, il faut maintenant 15. marcs, 2. onces, 16. grains 3 4 d'argent fin pour payer un marc d'or fin, par ce que le marc d'or fin est à present à 423. liv. 10 s. 10. d. 20/22 & le marc d'argent fin est à 27. liv. 13. s. 12/23. Et pour l'or en oeuvre, il faut 22. pieces de 5. s. d'argent pour payer un Louïs d'or de 5. liv. 10. s. Mais du temps de François I. en 1540. l'or ne valoit que 12. onces d'argent, A Rome du temps de l'Empereur Honorius l'once d'or valoit aussi quatorze onces d'argent, & l'once d'argent cent onces de cuivre. Cela change selon l'abondance des matieres en un pays. Car Suetone remarque que Cesar avoit tant apporté d'or des Gaules, que la livre d'or en Italie ne valoit plus que sept livres & demie d'argent, quoy qu'elle en valust ordinairement douze. Le marc d'or ne valoit que 16. liv. du temps qu'on fit la chasse de Sainte Geneviefve, & le marc d'argent 455. Parisis, comme remarque Bonfonds en ses Antiquités de Paris. Maintenant il faut 13. livres 8. neufviesmes d'argent fin pour payer une livre d'or fin sur le pied de l'Ordonnance à 384. livres l'or, & 27. livres 13. sols pour le marc d'argent. La principale qualité de l'or, c'est qu'il ne deperit point, quelque fonte qu'on en fasse, il ne se rouille point, comme le fer & le cuivre ; ni ne se noircit point, comme le plomb, l'estaim & l'argent. Le resserrement de ses parties est cause de sa dureté, de son poids, & de la resistance qu'il fait au feu. L'or est le plus puissant des acides ; car estant fondu, il destruit le fer qu'on y plonge, & le reduit en scories. L'or est si ductile, qu'il s'étend sous le marteau 159. mille quatre-vingt douze fois plus que son volume, & quand il passe par la filiere des Tireurs d'or, il s'estend à six cent cinquante & un mil cinq cent nonante fois, ainsi que tesmoigne Mr. Rohaut dans sa Physique : ce qu'il a curieusement observé & calculé avec les ouvriers.
 
Or de coupelle ou affiné, est un or purgé par le feu de toutes sortes d'impuretez & de meslange. Les Latins l'ont appellé aurum purum, aurum primum, & aurum obryzum, & aurum coctum. On l'appelle alors de 24. carats ; mais on ne le peut jamais pousser jusques là, il s'en manque toûjours quelque quart de carat. L'or de 22. carats a une part d'argent & une de cuivre ; & celuy de 23. carats une demi-part, c'est à dire, une vingt-quatriéme de chacun. Il y a une mine au Perou dont l'or se tire si pur, qu'il est de 24. carats. Bouterouë pretend que l'electrum des Anciens estoit de l'or à 19. carats, où il y avoit quatre parties d'or, & une cinquiesme d'argent ; & qu'on voit encore des pieces d'or à ce titre Dans une Ordonnance du Roy Jean il paroist que l'or de Paris n'estoit qu'à 19. carats, un quint, quoy qu'il y soit porté que c'estoit la meilleure touche qui fust en ce temps sur la terre. Glauber Chymiste pretend qu'il n'y a point de sable, ni de pierre, excepté celle de la chaux, dont on ne puisse tirer de l'or, mais que la despense excederoit le profit. La coupelle ne purge l'or que des metaux impurs. Pour le separer de l'argent, il faut employer l'antimoine ou la cementation.
 
Or d'Alchymie, est de l'or qui n'en a que l'apparence & la teinture, & qui ne souffre point la coupelle.
 
On appelle de l'or d'Allemagne ; du bas or qui n'est point au titre des monnoyes ordinaires, & qui a beaucoup d'alliage, qui n'est pas pur.
 
Or vierge, c'est de l'or tel qu'on le tire des mines d'or, sans avoir souffert le feu ; d'où vient que les Grecs le nomment apyros. Il est si mol, qu'avec la main on y peut empreindre la figure d'un cachet, & il ne peut pas même servir à faire des boucles, des pendans d'oreilles, n'estant pas assez dur pour soustenir la figure circulaire. On y mesle de l'esmeril, qui augmente son poids, sa dureté & sa couleur.
 
Or fulminant, est une poudre qui se fait, selon Oswaldus Crollius, avec de l'or qu'on dissout dans l'Eau regale, & qu'on precipite avec de l'huile de tartre ; car il se trouve en bas une poussiere qui estant dessechée d'elle-même, ou au bain Marie, & non sur le feu, s'enflamme non seulement par le feu, mais encore par une chaleur legere. Elle fait un bruit plus violent que la poudre à canon, & brise tout ce qui se trouve au dessous ; car elle fait sont effet en embas, au lieu que la poudre a canon le fait en enhaut. Un scrupule de cette poudre agit plus violemment qu'une demi-livre de poudre à canon, & un grain ou deux mis sur la pointe d'un couteau, & allumé à la chandelle ; fait plus de bruit qu'un coup de mousquet. Elle se consume jusqu'au dernier atome.
 
On fait aussi une semblable poudre fulminante avec trois dragmes de nitre, une & demie de tartre, & une de soulfre, pilées & meslées ensemble, qui fait le même effet, mais moins violent. On en fait aussi avec du cuivre & du fer.
 
Or battu, est celuy qui est tellement battu entre deux feuillets d'un parchemin appellé bodruche, qu'il est reduit en feuilles si desliées, qu'une once d'or fait 1600. feuilles, qui ont chacune 37. lignes en quarré, & peut dorer 400. pieds quarrez.
 
Or de rapport, est de l'or solide & taillé en diverses figures, qu'on en chasse dans du fer. On l'appelle aussi or haché, à cause qu'on l'enferme dans du fer haché ou creusé à queuë d'aronde, tel que celuy de la Damasquineure.
 
Or moulu, est de l'or reduit en chaux qui sert à faire le vermeil doré.
 
Or de coquille, est celuy dont se servent les enlumineurs, & avec lequel on escrit en lettres d'or. On le fait avec des feuilles d'or broyées sur un marbre avec du miel sortant de la ruche ; puis on le laisse tremper quelque temps dans de l'eau forte ; & quand on le veut appliquer, on le detrempe avec un peu d'eau gommée ou de l'eau de savon. On fait la même chose pour l'argent.
 
Or trait, est celuy qu'on passe par la filiere, que preparent les Tireurs d'or, dont on fait quelques ouvrages d'orfevrerie, comme les cordons des Evêques ; mais l'or trait d'ordinaire n'est que de l'argent doré qu'on passe par la filiere, dont la dorure se conserve jusques dans les moindres filets, & c'est de cet or dont on fait les passements, les estoffes, les ouvrages à fonds d'or, ou qui ont des filets d'or, qui sont battus d'or, qui sont frisez, brochez d'or. De la toile d'or, du drap d'or, &c. Le meilleur or de cette nature est celuy de Milan.
 
En termes de Broderie on appelle or nué, celuy qui sur les extremités est couvert de soye, de diverses couleurs selon leurs nuances, pour les rendre plus gay. Un compagnon Brodeur pour son chef-d'oeuvre doit faire un quaré tout d'or nué qui represente plusieurs personnages.
 
Or mat, est de l'or qui ne brille pas, dont la surface est inegale & non polie. On le dit aussi bien de la dorure que de l'or massif.
 
Or bruni, ou lisse, est celuy qui est poli & luisant, sur lequel on a passé le brunissoir, soit avec la sanguine, soit avec l'acier ; & se dit particulierement du vermeil doré.
 
Or potable, est une composition que font quelques Charlatans, qui est jaune, & qu'ils font accroire estre de l'or dissous, pour la mieux vendre, quoy qu'il soit certain que l'or n'a aucune qualité propre pour la nourriture, ni pour la guerison. Les Chymistes appellent or potable, une medecine faite du corps même de l'or, & reduite sans aucun corrosif en une gomme ou substance semblable au miel & de couleur de sang. Cette gomme destrempée avec de l'esprit du vin acquiert une couleur de rubis & s'appelle teinture d'or. Une once de cette teinture meslée avec 16. onces d'autre liqueur, s'appelle proprement or potable, à cause qu'elle a une couleur d'or vif & brillant, & l'on dit que c'est un remede souverain contre plusieurs maladies. Faber Medecin du Roy d'Angleterre en a fait un Traité.
 
Or calciné, c'est de l'or qu'on a reduit en chaux & en poudre blanche ; ce qui se fait dans le feu de reverbere, avec du sel armoniac & du mercure.
 
Or monnoyé, est celuy qui est battu & marqué de l'image d'un Prince, ou des armes d'un Estat. Il sert de prix commun à toutes les marchandises, comme louïs, cecchins, pistoles, sultanins, &c. Le meilleur or est celuy de ducat. Voilà de l'or leger, il le faut prendre à l'once. On a fait ce payement en escus d'or & de poids, en espece d'or & d'argent. Quand on dit une pistole d'or, on entend une pistole en espece qui vaut maintenant onze livres. Un million d'or, c'est un million d'escus ou trois millions de livres. En ce sens on le dit aussi des medailles d'or, soit qu'elles soient frappées, ou moulées.
 
Or d'orfevrerie, est de l'or solide & massif, qui est mis en oeuvre par un Artisan. L'Edit de François I. de 1543. porte que les ouvrages d'or où il n'y aura point de soudure seront à 23. carats trois quarts, & se vendront à raison de 163. livres, 13. sous le marc ; & quand il y aura soudure, il accorde un quart de remede. Il y avoit au Temple de Salomon, à ce que dit Josephe, un grand autel d'or massif, 80. mille hanaps, cent mille phioles, 80. mille plats, 60. mille tasses, 20. mille assarons, 20. mille encensoirs, 20. mille bocals, & dix mille chandeliers tous d'or massif, & deux fois autant d'argent. Il dit aussi en la guerre des Juifs, qu'Herodes fit faire une vigne d'or pur, dont les pampres & les raisins estoient de la hauteur d'un homme, qui fut mise au dessus des colomnes du temple. Joseph fils de Gorian adjouste, qu'elle estoit du poids de mille talents d'or, & que les grains des grappes estoient des pierres precieuses. Bernier & Tavernier font mention d'une pareille magnificence qu'ont entrepris les Grands Mogols pour orner une galerie ; mais ils n'en ont pû achever que l'espace de trois tremeaux de fenestres. Pline dit qu'un Roy de Mingrelie rendit l'or fin si commun, qu'on le ramassoit dans l'eau avec des peaux de brebis, d'où est venuë la fable de la Toison d'or. Mais toutes ces richesses ne sont rien au prix de celles de l'Amerique. Voyez Perou.
 
Marc d'or, signifie un poids de huit onces d'or, qui vaut d'ordinaire 360. l.
 
Il signifie aussi un droit qu'on a imposé sur les offices, quand ils sont vacquans, dont le fonds a esté destiné pour l'entretien des Chevaliers du Saint Esprit. Il y a un Tresorier du marc d'or. Il faut joindre aux provisions d'un office les quittances du marc d'or.
 
Une tonne d'or, c'est cent mille francs, ou 40. mille escus, selon les Hollandois, qui mesurent ainsi leurs richesses.
 
Veau d'or, est un veau que les Hebreux firent dans le desert pour l'adorer pendant l'absence de Moïse, qu'à son retour il fit briser & mettre en poudre. On appelle aussi veau d'or, un riche sot ; & on dit, Adorer le veau d'or, quand on fait la cour à un homme riche pour en tirer quelque avantage.
 
Nombre d'Or. Terme de Chronologie. Il est expliqué à Nombre.
 
L'Asne d'or, est un Livre d'Apulée, ou sous la fiction d'une metamorphose d'homme en asne, il enseigne beaucoup de moralitez.
 
Bulle d'or, est expliquée à son ordre. Voyez Bulle.
 
OR, se dit aussi de ce qui est d'un jaune brillant. Les citrons sont de couleur de jaune d'or. Cette chevelure blonde est d'un jaune d'or.
 
Or channette, c'est le jus d'une racine qui fait une couleur jaune, dont se servent les Peintres, les enlumineurs & les Teinturiers, qui fait un rouge brun tirant sur le tanné. C'est une drogue estrangere qui n'est ni si bonne, ni à si bon marché que celle de la garance. Elle est deffenduë dans la teinture. Cette plante a les feuilles semblables à la laituë, pointuës à la cime, veluës, noires & inegales, qui sortent en grand nombre de sa racine, elles sont picquantes & esparpillées çà & là sur la terre. Sa racine est grosse comme un doigt, qui en Esté teint les mains de ceux qui la manient d'une couleur de sang. Il y en a plusieurs especes qu'on appelle alcibiadium, ou onochellos, ou onocleïa, & en Latin calix, mais plus ordinairement anchusa.
 
En Poësie on dit que le Soleil a des rayons d'or, qu'il y avoit des pommes d'or dans le jardin des Hesperides ; que la pomme d'or de Venus fut la pomme de discorde ; que Jupiter vint voir Danaé en pluye d'or ; que tout ce que touchoit Midas devenoit or ; qu'il y a eu un siecle d'or où l'on vivoit dans l'innocence & dans l'abondance ; qu'un bon Prince ramene sur la terre le siecle d'or. On luy souhaite des jours filez d'or & de soye, pour dire, une vie douce & glorieuse, &c.
 
OR, en termes de Blason, est la couleur jaune de l'Escu, ce qui represente le premier metail, ou le premier des esmaux. Il portoit d'or au lyon de gueules. Le Roy de France porte d'azur aux trois fleurs de lis d'or. Il est representé par les Graveurs par un nombre infini de petits points, & il est le symbole de la sagesse, temperance, foy, force & constance, &c.
 
OR, se dit proverbialement en ces phrases. Il a cousté plus d'or, il a mangé plus d'or qu'il n'est gros, pour dire, qu'il a bien cousté à eslever, qu'il a fait une fort grande despense. On dit aussi à un homme qu'on menace de vengeance aprés qu'il a eu quelque avantage, C'est de l'or de Thoulouse qui luy coustera bien cher, parce qu'il a esté malheureux aux familles qui l'ont possedé. On dit que tout ce qui reluit n'est pas or, pour dire, que toutes les choses ne sont pas ce qu'elles paroissent. On dit aussi d'une marchandise de bon debit, que c'est de l'or en barre, en lingot. On dit de celle qu'on a achetée cherement, qu'on l'a achetée au poids de l'or. On dit aussi, qu'on n'en peut avoir ni pour or, ni pour argent, pour dire, que la chose est fort rare, qu'elle est enlevée par les Puissances. On dit aussi d'un poids fort egal, qu'il est juste comme l'or, comme celuy où on pese l'or. On dit aussi, qu'on ne feroit pas une chose pour tout l'or du monde, pour tout l'or du Perou, à quelque prix que ce soit. On dit pour loüer un homme, qu'il vaut son pesant d'or ; & pour dire qu'il est riche, qu'il est tout d'or, qu'il est tout cousu d'or. on le fait tout d'or. On dit qu'un homme dit d'or, & s'il n'a pas le bec jaune, pour dire populairement, qu'il parle bien & à nostre avantage ; & on l'appelle St. Jean bouche d'or, quand c'est un babillard qui ne peut garder un secret. On dit aussi, Promettre des monts d'or, pour dire, Faire de grandes & de vaines promesses. On dit aussi d'une maison bien paree, que ce n'est qu'or & azur. On dit qu'aux premiers siecles de l'Eglise les Evêques estoient d'or, & avoient des crosses de bois ; & que c'est maintenant le contraire. On dit aussi, qu'il faut faire un pont d'or à ses ennemis, pour dire, qu'il faut faciliter leur retraite, & ne les pas mettre au desespoir.

Historical definition of OR Conjonction assomptive

qui commence la seconde proposition d'un syllogisme. Or est-il que l'homme est un animal. Or pour revenir au point où nous en estions. Or donc il faut sçavoir. Elle sert aussi quelquefois de transition.
 
OR, est quelquefois adverbe excitatif. Or nous dites, Marie. Or ça recommençons. Or sus, c'est tout de bon. Or çà expliquez moy vostre pensée.
These 17th-century definitions show the evolution of French language and spelling over the centuries and must be placed in the historical and social context in which they were written. They do not reflect the opinion of Le Robert or anyone who works there. Find out more.
Funny phrases Être mal barré Être mal barré

Découvrez le sens de l’expression être mal barré, en partenariat avec le podcast La Puce à l’oreille de Lucie Bouteloup sur RFI.

Benjamin Rouxel 08/11/2024
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