prêtât

Les plus méchantes langues n'avaient pu rien découvrir qui prêtât aux médisances.Amédée Achard (1814-1875)

L'état d'esprit du public était si important que les auteurs ecclésiastiques eux-mêmes suggéraient qu'on lui prêtât une attention toute particulière.Revue française d'histoire des idées politiques, 2010, Gilvan Ventura da Silva (Cairn.info)

Et s'il avait eu faim, pourtant, s'il avait frappé pour qu'on lui prêtât abri ?Maurice Level (1875-1926)

Voilà, pour peu qu'on y prêtât attention, que se constituerait l'indication d'une différence significative entre les deux histoires vécues.La chaîne d'union, 2008, Georges Lerbet (Cairn.info)

J'aurais peur que le pays ne s'y prêtât trop aisément.François Guizot (1787-1874)

Lowe résolut d'adopter une ligne de conduite énergique et qui ne prêtât à aucune erreur.Lord Rosebery (1847-1929), traduction Augustin Filon (1841-1916)

Je devrais vous conduire ; ou ne faudrait-il pas envoyer chercher la fripière, pour quelle vous prêtât sa robe jaune à falbalas ?Alexandre Pouchkine (1799-1837), traduction Louis Viardot (1800-1883)

Tout en faisant crier que personne ne lui prêtât secours, il loua pour lui quatorze vaisseaux hanséatiques, et lui donna cinq millions de notre monnaie.Jules Michelet (1798-1874)

Et ce n'était pas le seul trait de même nature qu'on prêtât à ce commode époux.Henri-Émile Chevalier (1828-1879)

Ses traces ne disparaissaient pas, en les serrant de près, il semblait que la végétation leur rendît hommage, leur prêtât serment d'allégeance, les reconnût pour fondations.La pensée de midi, 2003, Maryline Desbiolles, Xavier Girard (Cairn.info)