souilla

Après le festin, il souilla sa gloire par un excès de barbarie.Jean-François de La Harpe (1739-1803)

Aucune idée dangereuse, malsaine ou seulement équivoque, ne souilla donc la pulpe blanche de leur cerveau : leurs cœurs étaient purs, leurs mains étaient horriblement rouges, elles crevaient de santé.Honoré de Balzac (1799-1850)

Certes, plus d'une faute me souilla : mais n'y avait-il, pour m'infliger une incurable blessure, d'autres bras que ceux qui venaient de m'embrasser ?George Gordon Byron (1788-1824), traduction Paulin Paris (1800-1881)

Il se souilla des vices les plus infects (enormibus se vitiis et ingenti foeditate maculavit), et il ne respecta rien (moribus absolutus).Paul Lacroix (1806-1884)

Voltaire s'y souilla l'imagination pendant qu'il s'y formait le talent.Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Onc, mon palais ne se souilla au contact de ce grossier aliment.Henri-Émile Chevalier (1828-1879)

Elle eut, étant toute enfant, à l'âge de onze ans, une aventure terrible : un valet la souilla.Guy de Maupassant (1850-1893)

Elle eut, étant tout enfant, à l'âge de onze ans, une aventure terrible : un valet la souilla.Guy de Maupassant (1850-1893)

Ce ressentiment secret, qu'il se dissimulait à lui-même, put bien le porter aux atrocités dont il se souilla.Jean-Baptiste-Joseph Champagnac (1798-1858)