souilla

Elle eut, étant tout enfant, à l'âge de onze ans, une aventure terrible : un valet la souilla.Guy de Maupassant (1850-1893)

Aucune idée dangereuse, malsaine ou seulement équivoque, ne souilla donc la pulpe blanche de leur cerveau : leurs cœurs étaient purs, leurs mains étaient horriblement rouges, elles crevaient de santé.Honoré de Balzac (1799-1850)

Ce ressentiment secret, qu'il se dissimulait à lui-même, put bien le porter aux atrocités dont il se souilla.Jean-Baptiste-Joseph Champagnac (1798-1858)

Il se souilla des vices les plus infects (enormibus se vitiis et ingenti foeditate maculavit), et il ne respecta rien (moribus absolutus).Paul Lacroix (1806-1884)

Qui sait si l'on ne doit pas à leur influence cette modération qui ne souilla d'aucune tache la pureté de la victoire ?ADEN, 2007, Anne Mathieu, Anne Renoult (Cairn.info)

Onc, mon palais ne se souilla au contact de ce grossier aliment.Henri-Émile Chevalier (1828-1879)

Après le festin, il souilla sa gloire par un excès de barbarie.Jean-François de La Harpe (1739-1803)

Voltaire s'y souilla l'imagination pendant qu'il s'y formait le talent.Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Elle eut, étant toute enfant, à l'âge de onze ans, une aventure terrible : un valet la souilla.Guy de Maupassant (1850-1893)

Certes, plus d'une faute me souilla : mais n'y avait-il, pour m'infliger une incurable blessure, d'autres bras que ceux qui venaient de m'embrasser ?George Gordon Byron (1788-1824), traduction Paulin Paris (1800-1881)