extasiés
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Phrases avec le mot extasiés
Le peuple est à genoux ; des invisibles yeux, extasiés de terreur et d'espoir, une lueur lactée s'exhale et monte vers le ciel.Remy de Gourmont (1858-1915)
Personne ne parla, il n'y eut qu'un échange de regards extasiés.Émile Zola (1840-1902)
Dans les longues chemises blanches, avec leurs frêles mains jointes, leurs visages sérieux et extasiés, on aurait dit de petits anges.Émile Zola (1840-1902)
Tout de suite, il reconnut les gens qui l'avaient hué, autrefois : si ce n'était pas ceux-là, c'étaient leurs frères ; mais sérieux, extasiés, embellis de respectueuse attention.Émile Zola (1840-1902)
Tous se sont alors extasiés sur ce magnifique album, restant parfois cois devant certaines photographies.Ouest-France, 26/09/2016
Régulus ne pouvait détacher de cette vision surnaturelle ses yeux extasiés.Jules de Gastyne (1847-1920)
Ceux qui ont vu une allégorie se sont extasiés sur la pensée qu'elle représentait.Alexandre Dumas (père) (1802-1870)
Ils se sont alors extasiés devant la formidable modernité et le prophétisme scientifique du texte sacré.Revue française de sociologie, 2007, Gérald Bronner (Cairn.info)
A trois reprises, les nuées voilèrent et montrèrent aux touristes extasiés la vue merveilleuse qui les enchantait.Olga de Pitray (1835-1909)
Je ne pouvais pas détacher d'elle mes yeux extasiés.Jules de Gastyne (1847-1920)
Ce pitre avait trouvé moyen de rassembler autour de lui un cercle d'imbéciles extasiés.Fedor Dostoïevski (1821-1881), traduction J.-W. Bienstock (1868-1933) et Charles Torquet (1864-1938)
Ils se prirent les mains, et, oubliant le reste de la terre, ils se parlèrent des yeux en se souriant, extasiés.Michel Zévaco (1860-1918)
Dans ses bras, elle portait un enfant rose et nu, à la tête nimbée d'or, et ses yeux reposaient, extasiés, sur l'enfant.Octave Mirbeau (1848-1917)
Leurs yeux plongeaient dans leurs yeux ; ils en restaient extasiés, avec dans le cœur une joie inénarrable.Hermine Lecomte du Noüy (1854-1915)
Enivrés tous deux, extasiés et frémissants, leurs mains se cherchaient, leurs regards s'enlaçaient, leurs bras, vaguement, s'ouvraient pour une étreinte...Michel Zévaco (1860-1918)
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