risquai
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Exemples
Phrases avec le mot risquai
Je m'y risquai pourtant et, après plusieurs échecs, j'atteignis le fond.Joseph Henri Rosny (1856-1940)
Puis il voulut me faire parler, mais je ne risquai que ce qu'il fallait d'appât pour le faire causer lui-même sur les moyens de sûreté qu'on avait pris.Ida Saint-Elme (1776-1845)
Je risquai même le plafond rouge, une audace !Edmond de Goncourt (1822-1896)
Aux premières maisons du village, je me tranquillisai, et, joyeux comme un homme qui vient d'éviter un grand danger, je risquai une petite entreprise.Jules Renard (1864-1910)
Au second tour du jardin, je risquai une pose : la jambe levée en arrière et les bras déployés.Judith Gautier (1845-1917)
Un instant, je risquai de me perdre, car les poteaux dont les palettes annoncent diverses routes n'offrent plus, par endroits, que des caractères effacés.Gérard de Nerval (1808-1855)
Je fus coupable ; je risquai mon honneur, puis l'existence et l'honneur de mes proches, comme j'avais risqué mes biens.George Sand (1804-1876)
Je risquai quelques mots d'explication dans ce sens pour la détromper.Ida Saint-Elme (1776-1845)
Cependant, je me risquai à lui demander s'il n'avait pas vu du monde et des bêtes dans la clairière.George Sand (1804-1876)
Là, pour charmer l'ennui de la réclusion, je risquai quelques séances à la cantine : j'espérais qu'en me mêlant aux visiteurs je pourrais saisir une occasion de m'évader.Eugène-François Vidocq (1775-1857)
Plus tard, cependant, poussé par un appétit dont je ne prévoyais pas la prompte satisfaction, je risquai une nouvelle pantomime.Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871)
Cinq ou six fois je risquai une légère pression.Eugène Chavette (1827-1902)
Je ne risquai aucun mouvement, car je craignais de trahir ma présence.Gaston Leroux (1868-1927)
Je me risquai donc à en prendre une comme souvenir de ma visite.Remy de Gourmont (1858-1915)
Je ne me risquai pas à regarder de l'autre côté.Amédée Achard (1814-1875)
Je me risquai à le lui faire remarquer ; mais il me répondit en jurant de me taire et de faire ce qu'il m'ordonnait.Émile Gaboriau (1832-1873)
Je risquai une seconde démarche ; cette charmante petite fauvette me semblant plus aimable que l'effarvate bourrue.Henri de La Blanchère (1821-1880)
Je vis que les physionomies n'étaient plus aussi hostiles dans les loges, et que le parterre était bien disposé : cette fois, je risquai tout.Louise Fusil (1771?-1848)
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