tonnait
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Sentences with the word tonnait
Son silence était interrompu par le bruit de l'artillerie fratricide, qui tonnait dans le lointain.Imbert de Saint-Amand (1834-1900)
Cela tonnait si fort que je n'entendais plus ni le fracas des roues, ni le souffle de la locomotive.Maurice Level (1875-1926)
Le pas du cheval résonna sous les détours des sombres voûtes où tonnait l'écho de tambours proches.Paul Adam (1862-1920)
Tout le monde criait à la fois, et ce concert de voix tonnait comme le bruit d'une émeute.Paul Féval (1816-1887)
L'artillerie tonnait vainement du haut des remparts, et, dans la campagne, elle ne pouvait avancer à cause de la faiblesse des chevaux exténués.Alexandre Pouchkine (1799-1837), traduction Louis Viardot (1800-1883)
Et, dans sa poitrine, son cœur tonnait avec fracas.Jean Rameau (1858-1942)
Son geste menaçait, sa voix tonnait, son regard foudroyait.Jules de Gastyne (1847-1920)
C'était sa manière de s'éveiller, et il ne tonnait jamais mieux à ses propres oreilles que lorsque la voix venait de lui manquer.George Sand (1804-1876)
Rougon, à son tour, tonnait contre les livres.Émile Zola (1840-1902)
Après ce travail immense et tandis que l'artillerie tonnait de toute part pour essayer de donner le change, la galère la plus voisine de l'issue essaya de la franchir.Émile Vincens (1764-1850)
L'opposition tonnait ; les remontrances s'évaporaient en fumée, et le ministère emportait toujours des moyens de plus de continuer cette lutte nécessaire.Claire-Élisabeth-Jeanne Gravier de Vergennes Rémusat (1780-1821)
Elle n'avait rien entendu, aucun bruit, que les éclats de la foudre qui tonnait sans relâche.Oscar Méténier (1859-1913)
Nuit et jour, autour de l'enceinte, pétillait la fusillade et tonnait l'artillerie.Émile Gaboriau (1832-1873)
Omer se détourna vers le coin où tonnait cette voix.Paul Adam (1862-1920)
Le vent s'engouffrait en sifflant sous les toiles et la foudre tonnait sans relâche.Oscar Méténier (1859-1913)
La pluie redoublait, il tonnait pendant que l'empereur parlait.Victor Hugo (1802-1885)
Le ciel lui-même ne les effrayait guère ; ils lui lançaient des flèches quand il tonnait.Jules Michelet (1798-1874)
Mon cousin le président, qui avait certes bien le droit d'être sévère en fait de morale, tonnait volontiers contre les romans.Paul Féval (1816-1887)
Le morne silence de cet abîme solitaire n'était çà et là interrompu que par le grondement de la mer qui tonnait au loin.Eugène Sue (1804-1857)
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