estafier
définition
exemples
Phrases avec le mot estafier
Les estafiers et leurs nouveaux alliés s'étaient divisés en trois troupes.Paul Féval (1816-1887)
Les estafiers se tenaient devant la loge auguste.Hippolyte Taine (1828-1893)
Les estafiers reculèrent, mais de quelques semelles seulement.Paul Féval (1816-1887)
Tous deux portaient l'épée, de ces longues épées qui vous sentaient leur estafier à trois lieues à la ronde.Paul Féval (1816-1887)
Aussi les estafiers n'eurent-ils pas grand'peine à trouver l'homme qu'ils cherchaient.Édouard Laboulaye (1811-1883)
Le commandeur, sans lui rien dire, le loge, lui donne un bel appartement bien meublé, un carrosse, trois estafiers, et de l'argent pour jouer.Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1690)
L'estafier ne répondit pas grand'chose et s'esquiva en feignant de ne point trop comprendre mon mauvais allemand.Gérard de Nerval (1808-1855)
Ma phrase n'était pas achevée, que le page rentre suivi de deux grands estafiers bien tournés, superbement vêtus à ma livrée.Jacques Cazotte (1719-1792)
On ne voit le « generaloberst » que flanqué d'estafiers ; il ne sort qu'en auto.Jean Massart (1865-1925)
Les estafiers échelonnés au dehors étaient payés pour la nuit entière.Paul Féval (1816-1887)
Une sorte d'estafier le suit partout lorsqu'il change de table, et reste debout derrière lui, afin de surveiller ses voisins.Gérard de Nerval (1808-1855)
L'estafier partit plein d'ardeur pour s'acquitter de la mission qui venait de lui être confiée.Eugène-François Vidocq (1775-1857)
Un murmure d'étonnement s'éleva du groupe des estafiers.Paul Féval (1816-1887)
Je rentre chez moi, accablé de tristesse, et craignant, au moindre bruit que j'entends, de voir entrer des estafiers disposés à m'arrêter....François Guillaume Ducray-Duminil (1761-1819)
Les estafiers n'avaient aucune idée des obstacles accumulés sur leur passage.Paul Féval (1816-1887)
Sans les précautions qu'ils avaient prises à la hâte, ce premier choc des estafiers eût été terrible.Paul Féval (1816-1887)
L'ambassadeur vint donc dans son carrosse, accompagné d'un seul gentilhomme et de ses pages et estafiers.Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1690)
Je ne m'exagérai pas la portée de cette attention, qui se résout d'ordinaire en un fort bakchis à donner aux dits estafiers.Gérard de Nerval (1808-1855)
Il est venu, sans aucun doute, avec des suivants et des estafiers, mais il doit s'avancer seul et les laisser à distance.Eugène Delacroix (1798-1863)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de ESTAFIER s. m.
Grand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui luy tient l'estrier. Le train des Italiens consiste en un grand nombre d'estafiers. Ce mot vient de stapes Latin, ou de staffa Italien qui signifie estrier ; ou de l'Alleman & Danois stab, qui signifie un baston sur lequel on s'appuye, parce que les estriers en font l'office à l'égard du Cavalier. On appelle proverbialement le Diable, l'estafier de St. Martin.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.