regard assuré
exemples
Phrases avec le mot regard assuré
Ses beaux yeux noirs n'avaient plus leur regard assuré.Paul Féval (1816-1887)
Rien ne les distingue de leurs camarades : même élégance bourgeoise, mêmes culottes de golf, même regard assuré.Vingtième siècle, 2006, Pierre Albertini (Cairn.info)
Marat, sans se soucier de ces manifestations diverses, pose sa casquette sur son banc et promène autour de lui dans la salle un regard assuré.Alphonse Esquiros (1812-1876)
Il promène un regard assuré sur ceux qui l'interrompent.Adolphe Thiers (1797-1877)
Son regard assuré était celui de l'homme éprouvé par les évènements ; sa parole digne, lente et nette, trahissait la conscience qu'il avait de bien dire.Arnauld d'Abbadie (1815-1893)
Il l'aborda résolument et lui raconta l'entretien qu'il venait d'avoir avec son père ; sa voix était tremblante, mais son regard assuré.Amédée Achard (1814-1875)
L'autre gros et court, tout souriant et fort rouge, avait le regard assuré, les mouvements vifs, d'une nature primesautière et emportée.Jacques Fernay (1849-?)
Il est assis carrément sur le siège de sa dignité, les mains aux genoux, le buste ferme, le chef haut, le regard assuré.Gaston Maspero (1846-1916)
Un regard assuré derrière lequel pointe une certaine tristesse mélancolique.ADEN, 2012, Fabrice Szabo, Pierrick Lafleur (Cairn.info)
À la voir l'exposer, le regard assuré et la voix posée, difficile d'imaginer que l'adolescente a elle-même été victime, quelques années plus tôt, de harcèlement scolaire.Ouest-France, Delphine VAN HAUWAERT, 26/03/2023
Et, croisant les deux bras, il promenait un regard assuré sur l'auditoire.Victor Hugo (1802-1885)
Nadia se leva et promena sur ceux qui l'entouraient un regard assuré.Jean de la Brète (1858-1945)
Son teint enluminé, sa barbe noire, son regard assuré, étaient d'un pécheur plus que d'un pénitent ; aussi se trompe-t-on quand on prend ces gens-là pour des anachorètes.Antoine-Vincent Arnault (1766-1834)
Seuls, le regard assuré, la démarche altière, les moustaches toutes militaires, lui donnaient une apparence martiale qui contrastait avec son caractère doux, presque débonnaire.Antoine-François Marmontel (1816-1898)
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