emplumé
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Sentences with the word emplumé
Et les enfants jouent comme des enfants sages en maniant de petites choses – volant emplumé, cartes en équilibre, toupies de peluche –, enveloppés chacun dans leur solitude paisible, à goût d'éternité.Études, 2002 (Cairn.info)
Le peuple d'applaudir le nombre des coups & l'adresse des deux joueurs couronnés à se renvoyer l'instrument emplumé.Sylvain Maréchal (1750-1803)
Lorsque l'œuf se fendilla, la tête d'un petit cygne comme emplumé d'or pur en sortit.Hans Christian Andersen (1805-1875)
Aussi, depuis que je sais courir, bien emplumé, bien nourri, je me trouvais très heureux de vivre.Alphonse Daudet (1840-1897)
Le poète emplumé croit posséder l'oiseau de ses rêves, assorti à sa couleur comme à son génie.Arvède Barine (1840-1908)
L'esprit de famille existe peu ; aussitôt que l'enfant est en état de travailler, il faut, comme l'oiseau emplumé, qu'il vole de ses propres ailes.François-René de Chateaubriand (1768-1848)
Je fais mordre à la jambe un jeune moineau, bien emplumé, prêt à quitter le nid.Jean-Henri Fabre (1823-1915)
Cependant quelques dames, que ce singulier masque emplumé avait heurtées au passage, s'étonnaient des taches gluantes qui gâtaient leurs robes de satin et de velours.Paul Lacroix (1806-1884)
Cet oiseau est très-culotté ; c'est-à-dire, que les plumes qui recouvrent les jambes descendent fort bas, quoique le tarse ne soit point emplumé par lui-même.François Levaillant (1753-1824)
Adamas avait composé, emplumé, orné, inventé, arrangé, et le costume, plein de goût, bien coupé et assez solide pour durer quelques jours sans être refait, allait à merveille.George Sand (1804-1876)
Mettez que vous ayez tant fait que d'être un jour emplumé ; voici tout d'abord les honnêtes cavaliers et les honnêtes dames vous plumant, qui d'une aile, qui de l'autre.Auguste Du Roure de Beaumont (1783-1858)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Historical definition of EMPLUMER v. act.
Garnir de plumes. On emplumoit autrefois les flesches, les garrots d'arbalestes. La mode a été d'emplumer les chapeaux, de les garnir & charger de plumes. On dit aussi au figuré, qu'un homme s'est bien emplumé dans une maison, lors qu'il y a bien fait ses affaires, qu'il s'y est enrichi ; comme on dit au reduplicatif, qu'il s'est bien remplumé, quand il a reparé les pertes qu'il avoit faites.
These 17th-century definitions show the evolution of French language and spelling over the centuries and must be placed in the historical and social context in which they were written. They do not reflect the opinion of Le Robert or anyone who works there. Find out more.
