ampoulées

Ce sont des fanfarons, des personnages excessifs aux formules ampoulées, des gloutons qui ne pensent qu'aux mets épicés qu'on va leur servir.Revue de l'histoire des religions, 2018, Gérard Toffin (Cairn.info)

Tandis que fusaient, autour de lui, les paradoxes, les tirades ampoulées, les propositions saugrenues, il se tenait immobile, les bras croisés, promenant de l'un à l'autre des regards vindicatifs.Adolphe Retté (1863-1930)

Son dialogue était stupéfiant de phrases incorrectes, de tournures ampoulées et ridicules.Émile Zola (1840-1902)

Ce n'étaient pas des discours, encore moins des explications ampoulées de docteur « versé » dans la critique ; c'étaient des mots lucides, appuyés d'éloquentes épithètes, c'étaient de merveilleuses images.Gustave Coquiot (1865-1926)

Il y a peu de voitures, encore, et elles arborent toujours les formes ampoulées, la livrée funèbre et les chromes tapageurs d'avant-guerre.La revue des revues, 2016, Pierre Bergounioux (Cairn.info)

Plus particulièrement, j'estime que notre assemblée a déjà produit suffisamment de textes boursouflés, et que les institutions européennes traduisent rarement ces déclarations ampoulées en actes.Europarl

Les premières relations du cinéma grec à la tragédie passent par le filmage des représentations ampoulées données dans certains théâtres antiques.Rue Descartes, 2006, Véronique Fabbri (Cairn.info)

Les formules ampoulées font barrage entre l'historien et l'imaginaire des jeunes rêveuses qui, dans leur épanchement épistolier et diariste, obéissent à une volonté de romanesque.Sociétés et Représentations, 2007, Yannick Ripa (Cairn.info)

Et le troisième, dont les expressions étaient empruntées entièrement à mes propres poèmes, sur l'usage sans discrimination d'un langage et d'images excessivement recherchées et ampoulées.Po&sie, 2007, Samuel Taylor Coleridge, Antoine Jaccottet (Cairn.info)

On leur apprendra à s'exprimer, dans ces lettres, avec clarté, d'une manière concise et naturelle, et à éviter les grands mots et les phrases ampoulées.Benjamin Franklin (1706-1790), traduction Jean Henri Castéra (1749-1838)