apitoyé
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Phrases avec le mot apitoyé
Ce regard critique, disqualifiant, excusant ou apitoyé vient souvent se planter comme une flèche dans une blessure à vif.La psychiatrie de l'enfant, 2006, Anne Wintgens, Jean-Yves Hayez (Cairn.info)
André travaillait sans répit, effrayé des conséquences des propos tenus autrefois sous les lilas, apitoyé d'avoir fait laide celle qui était tout fraîcheur et tout grâces.Victor Tissot (1845-1917)
C'était fini, le concierge apitoyé lui avait appris en bas que, depuis huit jours, un vieux très riche voulait entretenir madame.Émile Zola (1840-1902)
Cheveux dépeignés et dénoués, robes lâches, mains noircies par la poussière, elles succombaient, et leurs teints verdis et leurs yeux gonflés auraient sérieusement apitoyé tout autre qu'un auteur dramatique.Théodore de Banville (1823-1891)
Devant le tribunal, il a reconnu des coups, mais s'est apitoyé sur son sort.Ouest-France, Josué JEAN-BART, 12/07/2018
La quantité de médecins dont il était entouré m'avait, dans le commencement de la journée, apitoyé pour lui.Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869)
Un marin apitoyé m'aida à gagner un banc, puis il m'apporta un oreiller de crin et du thé.Judith Gautier (1845-1917)
Il a reconnu des coups, mais s'est apitoyé sur son sort.Ouest-France, 12/07/2018
Le ton de voix de l'enseignante est, d'entrée de jeu, apitoyé, plutôt un peu condescendant.Journal de la psychanalyse de l'enfant, 2013, Claudine Blanchard-Laville (Cairn.info)
Quoique vraiment apitoyé sur le sort de mon pauvre compagnon, et fort peu en humeur de rire, je ne pus m'empêcher d'observer avec curiosité ce qui allait se passer.Mayne Reid (1818-1883), traduction Allyre Bureau (1810-1859)
Grand-père, très apitoyé, adoucissait beaucoup son caractère ; il restait près de moi et me racontait des histoires, un peu trop sérieuses et qui ne m'amusaient pas beaucoup.Judith Gautier (1845-1917)
Il avait un sourire apitoyé à certains endroits, à certaines expressions de fougue et de fureur.Fernand Vandérem (1864-1939)
Le monsieur bien vêtu s'était approché ; il examinait, apitoyé, l'intérieur misérable de la maison mortuaire.Guillaume Apollinaire (1880-1918)
Un ami, s'étant apitoyé sur l'état de santé de mon frère, nous envoyait pour lui, discrètement, un bol de lait chaque jour.Arnauld d'Abbadie (1815-1893)
Le visage de la grosse vieille femme, tout grêlé de cicatrices, s'imprégnait d'un blâme apitoyé.Victor Margueritte (1866-1942)
La prudence paysanne retenait à peine son cœur apitoyé, prêt à commettre une folie.Daniel Lesueur (1854-1921)
Elle rêve, pour des sentiments cachés et dont elle a la pudeur, un intérêt apitoyé, une sympathie.Edmond de Goncourt (1822-1896) et Jules de Goncourt (1830-1870)
Le pauvre est réduit à un être honteux, sur lequel on peut porter un regard apitoyé ou indigné.Genèses, 2008 (Cairn.info)
Pitié dévastatrice d'âme patronnesse, entachée de condescendance, voire de mépris apitoyé.Vie sociale et traitements, 2007, Annick Drogou, Vincent Pachès (Cairn.info)
S'y mêlent, en doses subtiles, le souvenir de luttes communes et le regard parfois apitoyé que l'on porte sur sa créature dévoyée.Commentaire, 2006, Duo Caroli (Cairn.info)
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