couper + respiration
exemples
Phrases avec le mot couper + respiration
Même, quand il avait fini son sabbat et qu'il tombait sur le dos, il ronflait d'une façon extraordinaire, qui coupait la respiration à la blanchisseuse.Émile Zola (1840-1902)
Ces virus parlants empêchent de respirer, coupent la respiration par leur jugement, le point d'exclamation immobilise, coupe l'oxygénation, entraînant une incompréhensibilité.Psychologie Clinique, 2021, Pierrick Brient (Cairn.info)
Il savait l'agitation de sa nuit, et qu'une toux vive et fréquente coupait sa respiration.Philippe-Paul de Ségur (1780-1873)
A cette minute même, une sensation de cauchemar lui coupait la respiration, creusait dans sa poitrine comme un vide où nul organe ne fonctionnait plus.Daniel Lesueur (1854-1921)
Carvajan écouta ce que sa femme lui disait, en proie à une rage violente qui lui coupait la respiration.Georges Ohnet (1848-1918)
Mais d'abord ce mot ainsi prononcé me coupa la respiration.Charles Péguy (1873-1914)
C'était à couper la respiration qu'une telle vue !Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889)
Et, semblable au vent, je soufflerai un jour parmi eux, à leur esprit je couperai la respiration, avec mon esprit : ainsi le veut mon avenir.Fredéric Nietzsche (1844-1900), traduction Henri Albert (1869-1921)
La satisfaction inespérée d'un désir longtemps contenu, l'espoir de voir des choses tout à fait extraordinaires, lui coupaient la respiration.Émile Zola (1840-1902)
Et à entendre les choses qui lui étaient arrivées, cela vous coupait la respiration.Arthur Conan Doyle (1859-1930), traduction Albert Savine (1859-1927)
Je puis à peine vous suivre ; ça me coupe la respiration.Comtesse de Ségur (1799-1874)
Le vent glacé s'engouffrait dans les soies noires ; il coupait les respirations.Pierre Loti (1850-1923)
Le silence lourd, coupé de respirations lointaines, élargissait encore ces ténèbres.Émile Zola (1840-1902)
Cependant nous montions toujours avec rapidité ; parfois l'air nous coupait la respiration comme aux aéronautes dont l'ascension est trop rapide.Jules Verne (1828-1905)
En relation avec son monde, il y a un quelque chose qui la saisit, coupe sa respiration, affole son regard, précipite ou fige son mouvement.Revue de la Société Française de Gestalt, 2016, Marie Léon (Cairn.info)
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