enfariné
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Phrases avec le mot enfariné
Meunier génial et gigantesque, il sut accumuler dans notre ville un bloc enfariné qui dit plus à nos estomacs affamés que celui de la fable, d'apparence si suspecte.Jules Massenet (1842-1912)
Simplement enfariné dans un esprit du temps peu bienveillant à l'endroit de ceux qui n'étaient pas nés à l'ombre d'un clocher ?Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2017 (Cairn.info)
N'est-ce pas assez que j'aie devant les yeux l'affreuse couleur de tes sottes plumes qui te donnent l'air enfariné comme un paillasse de la foire ?Alfred de Musset (1810-1857)
Il sort de mon bureau, les mains dans le dos, tenant caché son papier et s'avance vers sa mère, l'air enfariné.La Revue Lacanienne, 2011, Valérie Dufoir, Marylise Couder (Cairn.info)
Fonça sur le pommier au fruit enfariné, escalada le mur, s'engouffra dans la chambre, d'où sortirent aussitôt des cris, des glapissements, des mugissements de veau, des jurons...Romain Rolland (1866-1944)
Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille.Alfred Assollant (1827-1886)
Ton visage enfariné, tes convulsions, les miennes ; tout ça n'est pas clair pour elle.Comtesse de Ségur (1799-1874)
A ses cheveux courts, à son visage glabre enfariné de poudre, à sa mise râpée, on pouvait le prendre pour un cabotin de province en quête d'engagement.Charmes Mérouvel (1832-1920)
A côté de lui, un pierrot tout enfariné s'essoufflait dans un cornet à piston.Eugène Le Roy (1836-1907)
Ce sac enfariné ne me dit rien qui vaille.Frédéric Bastiat (1801-1850)
À peine aperçoit-on çà et là quelques tignasses de gazon sec, jaune, filamenteux, et tout enfariné de poussière.Théophile Gautier (1811-1872)
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