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levraut

Définition

Définition de levraut ​​​ nom masculin

Jeune lièvre. var. levreau ​​​ .

Exemples

Phrases avec le mot levraut

Car la dévoration des levrauts de la hase indique qu'il s'agira d'un succès en forme d'anéantissement, d'extermination de l'adversaire.Lignes, 2012, François Athané (Cairn.info)
Le goût pour une viande très tendre était manifeste puisque des dizaines de pigeonnaux, d'oisons, de lapereaux et de levrauts défilaient devant les convives.XVIIe siècle, 2002, Michel Figeac (Cairn.info)
Naguère, un jeune levraut des plus ingambes, galopait en avant du train ; j'arrive et il est bien forcé de se jeter de côté et de me céder la place.Hans Christian Andersen (1805-1875)
Au cours de la période de reproduction qui s'étend de janvier à octobre, la femelle peut donner naissance, à raison de trois à cinq portées, à une quinzaine de levrauts.Ouest-France, 13/09/2019
Mais le capucin ne monta point et, zigzaguant ainsi qu'un levraut, s'en alla faire au loin, toujours en restant sous bois, un crochet assez grand.Louis Pergaud (1882-1915)
Ils étaient encore à piétiner le levraut forcé.Arthur Conan Doyle (1859-1930), traduction Albert Savine (1859-1927)
Suit le menu : « perdrix, chapons, oiseaux sauvages, hérons, levrauts, congnilz, faisans, sangliers, lymaces au chaudumé », voilà pour les plats de résistance, et j'en oublie.Alphonse Chabot (?-1921)
En récompense de cette bonne nouvelle, il reçut pour lui et sa suite, dix pintes de vin, douze poules, deux oisons et deux levrauts.Anatole France (1844-1924)
Il ne dépend que de toi qu'avant ce carnaval passé nous mangions un bon levraut ensemble.Henri Masers de Latude (1725-1805)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Définition ancienne de LEVRAUT s. m.

Jeune lievre & tendre, qu'on mange rosty. Un levraut à la sauce douce, à la sauce vinaigrée. Un levraut de trois quarts.
 
LEVRAUT, est aussi une épithethe qu'on donne au plus commun des chardons qui croist sur les bords des grands chemins, & dont les asnes sont friands, parce qu'il leur picque leur palais qu'ils ont rude, de la même maniere que le sel, le poivre ou les autres acides le piquent aux hommes qui l'ont delicat.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.