Email catcher

raisiné

définition

Définition de raisiné ​​​ nom masculin

Confiture à base de jus de raisin concentré.
argot Sang.

exemples

Phrases avec le mot raisiné

Qu'il est bon, ce raisiné !Louise Colet (1810-1876)
J'ai reçu hier une lettre de lui avec un petit baril de raisiné, deux oies, une cruche de ratafia de famille et une anguille.Eugène Sue (1804-1857)
C'est le troisième raisiné de la semaine.Jules Vallès (1832-1885)
On m'a apporté du raisiné dans une soucoupe, avec une tranche de pain au bord.Jules Vallès (1832-1885)
Alors que les confitures au sucre sont le fait des gens riches, celles au miel, au moult ou au raisiné sont un pis-aller en usage dans les milieux populaires.XVIIe siècle, 2002, Dominique Michel (Cairn.info)
Autre signe : c'était mon jour d'œuf, j'ai eu du raisiné.Jules Vallès (1832-1885)
La recette du raisiné semble bien incertaine mais peut-être pourrait-elle resurgir de la mémoire locale et redonner vie à la pône.Ouest-France, 12/08/2012
Cependant le vermisseau tout jeune, au sortir de l'œuf, ne débute pas avec semblable friandise : à lui le pain d'abord et puis le raisiné.Jean-Henri Fabre (1823-1915)
Les jours d'œuf, j'ai assez bonne mine et il paraît tranquille... mais les jours de raisiné, il tremble...Jules Vallès (1832-1885)
Du raisiné, rien de plus...Jules Vallès (1832-1885)
Je vous assure qu'il me répugne de verser le raisiné de ces deux truqueurs.Eugène-François Vidocq (1775-1857)
Afficher toutRéduire
Ces exemples proviennent de sites partenaires externes. Ils sont sélectionnés automatiquement et ne font pas l'objet d'une relecture par les équipes du Robert. En savoir plus.

Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Définition ancienne de RAISINÉ s. m.

est une preparation de raisin qu'on fait avec du vin doux, qu'on fait cuire & reduire à la moitié, pour le conserver. On l'étend sur du pain pour le gouster des enfans.
 
On dit proverbialement, que c'est une méchante viande que le raisiné, qu'un homme ne veut point taster du raisiné, quand on le presse inutilement de resigner un Benefice, ou une charge, dont il est pourveu ; par une méchante allusion de resiner à resigner.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.
Le coin pédago Comment trouver le bon synonyme ? Comment trouver le bon synonyme ?

Abondance ou profusion, imbattable ou invincible, partir ou s’en aller… En français, il y a rarement une seule manière de dire les choses. Il existe de...

La rédaction des Éditions Le Robert 20/10/2024
Sondage de la semaine