Confinement existait depuis le XVe siècle. Déconfinement, lui, s’est pointé comme une fleur, un 1er avril, pour offrir, dès le début de la période, une perspective de sortie.
Il n’y a pas eu besoin de convoquer un groupe de recherche ou une délégation à la langue française pour créer un mot adapté à la situation. Non, il s’est fait tout seul, témoignant ainsi de la vitalité de notre langue.
Ayons confiance ! Lorsqu’il y a une nécessité, les locuteurs ne se font pas prier, ni les mots, attendre ! Tout était là pour contribuer à la création du mot. À commencer par l'un des préfixes les plus productifs du français : dé-, issu de la particule latine dis-, qui indique qu’une action est annulée ou se fait en sens inverse : faire/défaire. Simple à dire, facile à écrire mais, visiblement, pas aussi simple à faire…
Aurore Vincenti