En ce 1er mai 2020 un peu particulier, la fête des travailleurs et des travailleuses accueille assez massivement une nouvelle forme d’acteurs confinés : les télétravailleurs·euses. L’occasion de se questionner sur l’origine de ce mot.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas si récent que cela puisqu’il est apparu vers la fin des années 70 avec les débuts de la télématique mettant en lien l’informatique et les réseaux de transmission à l’aide de quelques outils essentiels et, pour certains, émergents : l’ordinateur, le téléphone, le bon vieux fax et feu le Minitel ! À l’époque, le télétravail apparaît comme une solution rêvée : allier la production au confort de la maison.
Il s’agit bien de faire « de loin », du grec têle servant à former de nombreux mots comme télévision, « transmission de l’image à distance » ou télépathie, « transmission de pensée à distance ». Cette distance, qui est parfois bien pratique, peut néanmoins occasionner de nouvelles formes d’invasion de l’espace intime dans lequel on se retrouverait télé-guidé, télé-commandé.
Aurore Vincenti
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