grande dévotion
Exemples
Phrases avec les mots grande dévotion
C'est un lieu de grande dévotion, j'entends pour les véritables dévots, car il y a bien des personnes qui s'y donnent rendez-vous.Marie-Catherine d'Aulnoy (1651-1705)
Et moi, faisant le signe de la croix, je le mangeai avec une grande dévotion, lui trouvant tout à fait le goût du pain bénit.Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897)
Cela permet d'apprécier ce qu'on veut nous faire croire de la grande dévotion du temps.Jules Michelet (1798-1874)
Il pouvait se croire transporté à huit ou neuf siècles en arrière, aux époques de grande dévotion publique, quand on pensait la fin du monde prochaine.Émile Zola (1840-1902)
Rien peut-être ne contribua à le contenir et à le jeter dans la grande dévotion.Jules Michelet (1798-1874)
On avait d'ailleurs dans le couvent une grande dévotion à cette jeune sainte contemporaine, et cette dévotion était sur le point de recevoir sa récompense.Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897)
Le roi assiste quotidiennement à la messe en grande dévotion, multiplie les retraites, collectionne les reliques.Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 2008, Cédric Coraillon (Cairn.info)
Ce portrait du souverain apparaît, certes, flatteur, et la fonction de guérir les scrofuleux y entre parmi les exemples et les preuves de sa grande dévotion.Le Moyen Âge, 2014, Noemi Rubello (Cairn.info)
C'est un lieu de pèlerinage où l'on se rend de toutes les communes voisines en grande dévotion.Paul Sébillot (1843-1918)
Du reste, malgré sa grande dévotion, il n'y était point gêné, il y causait, il y donnait des explications, avec la familiarité d'un homme qui se savait l'ami du ciel.Émile Zola (1840-1902)
Son fils unique le chagrinait par sa nullité et son inconduite, et, malgré sa grande dévotion pour les femmes, il n'était pas mieux traité par elles que par les hommes.Arnauld d'Abbadie (1815-1893)
Le scapulaire fut la grande dévotion que les carmes répandirent.Hypothèses, 2001, Patricia Subirade (Cairn.info)
Sa grande dévotion le préservait de la contagion, et l'isolait au milieu de la cour et du monde.Marie-Louise-Victoire de Donnissan La Rochejaquelein (1772-1857)
Les libations, banquets, fêtes et carnavals sont l'occasion de professions de foi bachiques d'un épicurisme peut-être assez simpliste, mais très efficace et difficilement compatible avec une grande dévotion.Critique, 2011, Jean-Pierre Cavaillé (Cairn.info)
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