hausse-col
Définition
Exemples
Phrases avec le mot hausse-col
Quand je m'ennuyais par trop dans cette ville sans mouvement, sans intérêt et sans vie, je me mettais en grande tenue, – toutes aiguillettes dehors, – et l'ennui fuyait devant mon hausse-col !Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889)
Elle haletait un peu, et son hausse-col, poli comme un miroir, se soulevait doucement sous son menton.Gustave Flaubert (1821-1880)
Il va en sa chambre ; il lui prend une humeur de vouloir entrer en garde, se fait bailler sa pique, se fait mettre son hausse-col.Jean Héroard (1551-1628)
Le fait que le chef porte un hausse-col permet ainsi de protéger sa tête, et métaphoriquement de protéger la communauté, la tête étant rattachée au pouvoir et à l'esprit.Histoire, économie α société, 2008, Stéphanie CHAFFRAY (Cairn.info)
Il fit une assemblée au château, et, pour se parer, il avoit mis un hausse-col, et ne faisoit danser que ceux de la cabale de la gouvernante, sa femme.Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1690)
Le petit vieux au schapska, grâce à la justesse terrible de sa canardière, visant, au hausse-col, un officier, le fit tournoyer dans une porte-fenêtre dont il brisa les vitres.Paul Adam (1862-1920)
Au diable soient ces hausse-cols !Walter Scott (1771-1832), traduction Auguste Baptiste Defauconpret (1767-1843)
Les hausse-cols brillaient sous les mentons ras.Paul Adam (1862-1920)
Sa mère rêva pour lui, sur son berceau, le hausse-col du capitaine.Anatole France (1844-1924)
Ils tirent sur son hausse-col.Paul Adam (1862-1920)
Le souverain généralissime qui avait cité le monde à son étrier était appelé à comparaître deux fois le jour devant un hausse-col.François-René de Chateaubriand (1768-1848)
Le hausse-col porté seul et le médaillon ne constituent aucunement des signes de pouvoir pour le jésuite.Histoire, économie α société, 2008, Stéphanie CHAFFRAY (Cairn.info)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de HAUSSECOU s. m.
Partie de l'armure d'un homme de guerre, qu'on met alentour du cou. Autrefois c'estoit une piece de fer qui estoit bien grande par devant, & souvent ornée & ciselée. Elle tournoit aussi par derriere, & couvroit les espaules. Maintenant c'est une petite plaque de fer doré qui sert d'ornement ou de marque pour distinguer les Officiers d'Infanterie.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution
de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles,
doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans
lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du
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