cheviller
définition
conjugaison
Conjugaison du verbe cheviller
actif
indicatif
présent
je cheville
tu chevilles
il cheville / elle cheville
nous chevillons
vous chevillez
ils chevillent / elles chevillent
imparfait
je chevillais
tu chevillais
il chevillait / elle chevillait
nous chevillions
vous chevilliez
ils chevillaient / elles chevillaient
passé simple
je chevillai
tu chevillas
il chevilla / elle chevilla
nous chevillâmes
vous chevillâtes
ils chevillèrent / elles chevillèrent
futur simple
je chevillerai
tu chevilleras
il chevillera / elle chevillera
nous chevillerons
vous chevillerez
ils chevilleront / elles chevilleront
synonymes
exemples
Phrases avec le mot cheviller
Songez seulement à cheviller votre courage en quelque lieu d'où il ne bouge plus, et nous ne manquerons pas notre coup.Alphonse de Lamartine (1790-1869)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de CHEVILLER v. act.
Mettre des chevilles. Cette charpente n'est pas encore en estat, elle n'est que chevillée. CHEVILLÉ, ÉE. part. & adj. Qui ne tient qu'avec des chevilles. On appelle au Manege un suros chevillé, quand le calus qui le forme sur le canon du cheval est double, l'un en dehors, & l'autre en dedans ; & des espaules chevillées, quand elles sont engourdies & presque sans mouvement. On dit en Poësie, que des vers sont bien chevillez, quand il y a plusieurs mots inutiles qui ne servent que pour la mesure, ou pour la rime. CHEVILLÉ, en termes de Blason, se dit quand on veut exprimer le nombre des cornichons ou dagues qui sont dans un bois de cerf peint sur un Escu. Le Baron d'Hona porte d'azur à deux bois de cerf posés en sautoir, chacune branche chevillée de six pieces d'argent. Et on appelle en Venerie, une teste de cerf bien chevillée, quand elle a beaucoup de pointes & de cornichons qui sont rangez en bel ordre. On dit proverbialement d'un homme qui a de la peine à mourir, quoy qu'il ait de l'âge, ou de grandes maladies, qu'il a l'ame chevillée dans le corps.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.