mollir
définitions
mollir
verbe intransitif
conjugaison
actif
indicatif
présent
je mollis
tu mollis
il mollit / elle mollit
nous mollissons
vous mollissez
ils mollissent / elles mollissent
imparfait
je mollissais
tu mollissais
il mollissait / elle mollissait
nous mollissions
vous mollissiez
ils mollissaient / elles mollissaient
passé simple
je mollis
tu mollis
il mollit / elle mollit
nous mollîmes
vous mollîtes
ils mollirent / elles mollirent
futur simple
je mollirai
tu molliras
il mollira / elle mollira
nous mollirons
vous mollirez
ils molliront / elles molliront
synonymes
mollir verbe intransitif
diminuer, baisser, décliner, faiblir
chanceler, faiblir, flancher, lâcher (prise), plier, baisser les bras, se dégonfler (familier)
exemples
Ces exemples proviennent de sources externes non révisées par Le
Robert. N'hésitez pas à nous signaler tout contenu inapproprié.
En savoir plus.
Cela dura une heure à peu près, au bout de laquelle les premières brumes du soir commencèrent à flotter dans l'air, pendant que la brise se mettait à mollir.Pierre Zaccone (1818-1895)
Diégo sentit donc mollir les bras qui l'étreignaient.Ernest Capendu (1826-1868)
Une rage le prit, de sentir ses bras mollir dans la souffrance, et il rua comme une bête, il visa le ventre pour le crever du talon.Émile Zola (1840-1902)
Elle était venue justement pour soutenir son père, l'empêcher de mollir.Jules Michelet (1798-1874)
Mais moi, qui connois ses principes, j'ose vous assurer qu'il quitteroit sa place plutôt que de mollir sur l'article de son devoir.Jean-François Marmontel (1723-1799)
Il crut voir mollir le sévère visage debout près de lui.Camille Lemonnier (1844-1913)
Si le vent du sud continuait à mollir, si la mer calmissait, le danger devenait moindre et même disparaissait.Alexandre Dumas (père) (1802-1870)
Celui qu'on redoutait, l'emporté, le terrible, dans l'antre du lion cachait et nourrissait la molle créature qui fait mollir les lions, un enfant de deux ans (1784).Jules Michelet (1798-1874)
D'ailleurs, elle fut reprise d'épouvante, elle sentit la main qu'elle tenait mollir dans la sienne, redevenir moite et inerte, comme si elle se glaçait.Émile Zola (1840-1902)
Il craignit de mollir encore en reconnaissant que sa volonté s'affaiblissait déjà.Honoré de Balzac (1799-1850)
Ces êtres purs et fiers craignaient de mollir.Henry Gréville (1842-1902)
Tout le collège approuva sa clémence, à l'exception du préfet, qui soutint que c'étoit un acte de foiblesse, et que contre la rébellion jamais il ne falloit mollir.Jean-François Marmontel (1723-1799)
Puis, sous la volonté puissante de ce révolté, ils sentaient mollir les vieilles rébellions toujours prêtes à bondir dans leurs âmes.Albert Delpit (1849-1893)
Elle perçut tant de sincérité dans ce regard – et une certaine admiration qui, malgré tout, berçait sa féminéité – qu'elle se sentait mollir.Joseph Henri Rosny (1856-1940)
Ceux-là me conseilloient d'apaiser, s'il étoit possible, la furie de ces docteurs ; d'autres amis, plus fermes, plus jaloux de mon honneur philosophique, m'exhortoient à ne pas mollir.Jean-François Marmontel (1723-1799)
Peu à peu les bas à jours glissaient ; je les sentais mollir, s'affaisser, me chatouiller déjà les genoux.Judith Gautier (1845-1917)
Mais, précisément, la brise se prit à mollir petit à petit.Wenceslas-Eugène Dick (1848-1919)
Sauf la nuit où l'homme de police le surprit et le fit mollir, il n'espéra et ne demanda rien.Jules Michelet (1798-1874)
Par les temps de disette, ils engloutissent des marmites pleines d'herbes marines qu'ils ont mises à mollir dans l'eau chaude.Élie Reclus (1827-1904)
Qu'avait-on à attendre de la répression légale, si ce tribunal farouche, institué en vue des circonstances, venait lui-même à mollir devant les grands coupables ?Alphonse Esquiros (1812-1876)
Afficher toutRéduire
définition ancienne (17e siècle)
Ces définitions sont issues du Dictionnaire universel de Furetière,
publié en 1690. Il convient de les replacer dans le contexte historique
et sociétal dans lequel elles ont été rédigées.
En savoir plus.
Définition de « MOLLIR » v. n.
Devenir mol. Il ne se dit guere au propre que des fruicts, qui se pourrissent par le milieu par trop de maturité. Ces poires ne sont pas de garde elles mollissent. Ce mot vient du Latin mollire. MOLLIR, se dit aussi au figuré des personnes qui ne sont pas fermes dans leurs resolutions, dans leurs entreprises. On auroit beau menacer ce Juge, c'est un homme qui ne mollit point, quand il a entrepris la deffense d'une chose juste. MOLLIR, se dit aussi des chevaux qui bronchent. Ce cheval a la jambe foible, il mollit souvent, il bronche quand il a un peu travaillé.