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mépriser

définition

Définition de mépriser ​​​ verbe transitif

Estimer indigne d'attention ou d'intérêt. ➙ dédaigner, négliger ; s'oppose à priser (littéraire), à apprécier. Mépriser le danger. ➙ braver. Cet avis n'est pas à mépriser.
Considérer (qqn) comme indigne d'estime, comme moralement condamnable (s'oppose à estimer).

conjugaison

Conjugaison du verbe mépriser

actif

indicatif
présent

je méprise

tu méprises

il méprise / elle méprise

nous méprisons

vous méprisez

ils méprisent / elles méprisent

imparfait

je méprisais

tu méprisais

il méprisait / elle méprisait

nous méprisions

vous méprisiez

ils méprisaient / elles méprisaient

passé simple

je méprisai

tu méprisas

il méprisa / elle méprisa

nous méprisâmes

vous méprisâtes

ils méprisèrent / elles méprisèrent

futur simple

je mépriserai

tu mépriseras

il méprisera / elle méprisera

nous mépriserons

vous mépriserez

ils mépriseront / elles mépriseront

synonymes

Synonymes de mépriser verbe transitif

au sens de dédaigner
dédaigner, déprécier, cracher sur (familier), honnir (littéraire)
au sens de braver

exemples

Phrases avec le mot mépriser

Tôt ou tard, tu le mépriseras de ce qu'il t'aime trop.Honoré de Balzac (1799-1850)
Auraient-ils pu alors les mépriser, leur appliquer des termes vides de sens comme «clandestins» ou «délinquants» ?Europarl
Je respecte votre âge ; mais je ne puis m'empêcher de mépriser le rôle affreux que vous jouez auprès de moi en ce moment.George Sand (1804-1876)
Des activités simples, comme le conditionnement d'agrafes ou de pansements, ne sont pas à mépriser, car elles libèrent l'esprit et permettent des discussions.Travailler, 2008, Docteur Eve-Marie Roth, Edmond Heitzmann (Cairn.info)
Sans pour autant mépriser l'aspect commercial et pratique de l'exploitation des résultats de la recherche, je crains qu'il ne devienne le critère principal.Europarl
Dans les sphères marxistes et intellectuelles, l'attitude commune était de mépriser l'argent et de ne pas en parler, on pensait à autre chose.La Cause du désir, 2013, Philippe La Sagna (Cairn.info)
Ce qui ne peut aller sans cette autre demande : pourquoi d'autres aimeraient ce que nous-mêmes avons mis tant de joie à mépriser ?Medium, 2015, Julien Pasteur (Cairn.info)
Tu n'es propre qu'à faire mépriser ma puissance.Montesquieu (1689-1755)
Pour moi-même, je suis tranquille, – je me mépriserais si je ne l'étais pas.Auguste Angellier (1848-1911)
Comme il semble plus noble à l'esprit de tout penser à partir de lui-même, celui-ci se croit légitime à mépriser les faits, l'expérience, le passé.Le philosophoire, 2013, Vincent Citot (Cairn.info)
Dans certains cas, ces groupes ou ces secteurs vont jusqu'à mépriser les règles les plus élémentaires du jeu démocratique.Revue d'Etudes et de Critique Sociale, 1992, Manuel Antonio Garreton Merino (Cairn.info)
De son côté, le premier parti d'opposition accusait la coalition au pouvoir de mépriser les luttes sociales et de violer les droits individuels.Pôle Sud, 2015, Lamprini Rori (Cairn.info)
Ses poëtes, ses historiens devaient exalter ce qu'ici nous devons mépriser.Frédéric Bastiat (1801-1850)
Le groupe que je représente demande un plus grand engagement, une réaction plus énergique envers tous ces acteurs coupables de mépriser le droit international.Europarl
Voilà un homme riche qui sait mes malheurs, ma naissance, et qui, loin de me mépriser, m'offre sa fortune et son amitié constante.François Guillaume Ducray-Duminil (1761-1819)
Celui même qui serait tenté de le mépriser lui tend la main en ayant peur d'avoir besoin de lui.Honoré de Balzac (1799-1850)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Définition ancienne de MESPRISER verb. act.

Ne faire point de cas d'une chose, en tesmoigner du mespris. On mesprise le bien qu'on possede, & on estime celuy qu'on n'a pas. On mesprise les choses communes, quoy que les plus necessaires à la vie. On dit qu'un advis n'est pas à mespriser, pour dire, qu'il est bon. Il faut mespriser le monde, quand on se veut donner tout à Dieu.
 
MESPRISÉ, ÉE. part. pass. & adj.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.
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