prône
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synonymes
Synonymes de prône nom masculin
exemples
Phrases avec le mot prône
L'avertissement de chacune de ses séances sera publié, le dimanche précédent, au prône de la grand'messe.Aristide Briand (1862-1932)
Elle interdit la mendicité enfantine et prône des mesures de protection pour les enfants déplacés à la suite de conflits.L'école des parents, 2021, Jacques Barou (Cairn.info)
Je ferai dimanche un prône à son sujet.Honoré de Balzac (1799-1850)
Il a fait le prône dimanche dernier ; je n'ai eu garde d'y manquer.Sylvain Maréchal (1750-1803)
En effet cette dernière prône la nécessité de soumettre systématiquement chaque enfant, dès son plus jeune âge, à un traitement analytique.Revue française de psychanalyse, 2020, Sabina Lambertucci-Mann (Cairn.info)
L'apôtre qui le prône est vaniteux ?Michel Corday (1869-1937)
C'étaient les messes continuelles, c'étaient les vêpres, et les prônes, et les bénédictions, et les exercices journellement recommencés, et les fêtes célébrées avec une magnificence sans égale.Émile Zola (1840-1902)
L'opposition accepte tous ceux qui se donnent à elle, les prône, les loue, les pousse autant qu'elle peut.Alphonse Karr (1808-1890)
Je m'épanche et je ne voudrais pas qu'on lût ma correspondance au prône.Paul Féval (1816-1887)
Elle est irrémédiablement associée à l'idée d'exception, puisqu'elle prône par définition la culture, la diversité.Les cahiers de la justice, 2011, Laurent Chassot (Cairn.info)
Dans un contexte de gestion des organisations, l'interculturel prône l'ouverture sur toutes les cultures tout en reconnaissant la prédominance d'une culture sur les autres.Gestion, 2006, Sébastien Arcand (Cairn.info)
C'était un vieux homme à cheveux blancs qui administrait la paroisse depuis bientôt quarante ans, et le prône lui servait pour communiquer familièrement avec tout son monde.Guy de Maupassant (1850-1893)
De l'autre côté de la barricade, une poignée d'enseignants prône le retour du crucifix dans les lieux publics.Ethnologie française, 2008, Eugène F.-X. Gherardi (Cairn.info)
On a trouvé que son style est trop noble, trop soutenu, trop élevé pour des prônes.Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort (1741-1794)
Pour un de ses amis, il fit une recommandation telle en son prône : il y a un honnête homme, qui avoit mis sa cavale enfargée en ses fossés.François Béroalde de Verville (1556-1626)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de PROSNE s. m.
Espece de Sermon qu'on fait tous les Dimanches dans les Eglises Parroissiales, pour advertir les Parroissiens des Festes & des jeûnes de la semaine, & faire les publications de ce qu'il est necessaire de faire sçavoir aux habitans, & aussi pour les instruire de leur Religion & de leur devoir. On publie aux prosnes les bans des mariages, des monitoires, des encheres, des terres à vendre & à bailler, &c. On fait des excommunications au prosne. On recommande le Seigneur au prosne. On dit proverbialement de celuy à qui il arrive plusieurs choses fâcheuses à la fois, qu'il étoit bien recommandé au prosne. Ce mot vient de praeconium, selon Nicod, Saumaise, & Menage. D'autres le derivent de proemium. PROSNE, se dit aussi d'un discours ennuyeux & d'une longue remonstrance. Les vieillards sont sujets à faire de longs prosnes à la jeunesse. Il faut que cette fille s'en retourne viste, autrement sa mere luy feroit un beau prosne.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.