panser
définitions
panser
verbe transitif
Donner à (un cheval) des soins de propreté. ➙ bouchonner, étriller.
Soigner (qqn, une plaie) en appliquant un pansement. Panser la main de qqn. ➙ bander.
—
au figuré Panser les blessures d'amour-propre.
conjugaison
actif
indicatif
présent
je panse
tu panses
il panse / elle panse
nous pansons
vous pansez
ils pansent / elles pansent
imparfait
je pansais
tu pansais
il pansait / elle pansait
nous pansions
vous pansiez
ils pansaient / elles pansaient
passé simple
je pansai
tu pansas
il pansa / elle pansa
nous pansâmes
vous pansâtes
ils pansèrent / elles pansèrent
futur simple
je panserai
tu panseras
il pansera / elle pansera
nous panserons
vous panserez
ils panseront / elles panseront
synonymes
exemples
Ces exemples proviennent de sources externes non révisées par Le
Robert. N'hésitez pas à nous signaler tout contenu inapproprié.
En savoir plus.
Durant qu'on bâtissoit sa maison, il faisoit payer les journées et panser à ses dépens les ouvriers qui se blessoient.Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1690)
Il embaumera dans sa gloire le nom de la femme dont la tendresse savait panser ses plaies, et dont l'image voltigera incessamment au-dessus du martyrologe de la littérature.Edgar Allan Poe (1809-1849), traduction Charles Baudelaire (1821-1867)
Cinq jours après je coupai les points, et je continuai de panser les deux plaies.Jean-François de La Harpe (1739-1803)
Il était chargé de garder et de panser six chevaux dans leur écurie souterraine, pendant que le palefrenier remontait au-dehors.Jules Verne (1828-1905)
Pourquoi limiter l'assistance aux besoins de santé de essentiels alors que le suivi à long terme s'avère nécessaire pour panser les blessures psychologiques des conflits ?Europarl
Ce frère était joli garçon, savait panser et conduire les chevaux, lire et écrire, et il voudrait bien trouver une place dans quelque bonne maison.Stendhal (1783-1842)
Celui-ci refusa de voir la blessure et le blessé, demandant seulement un des linges qui avaient servi à panser la blessure et l'épée qui l'avait faite.Alphonse Karr (1808-1890)
La majorité se résignait au fait accompli ; sa raison l'y obligeait ; mais son amour-propre ne trouvait pas là de quoi panser ses blessures et satisfaire ses ressentiments.Paul Thureau-Dangin (1837-1913)
Lorsqu'il avait le temps, il ne s'en allait même qu'après l'avoir visitée, essuyée, avec le soin qu'on met à panser une bête favorite.Émile Zola (1840-1902)
Il a tant souffert, et sans cause, sous l'assaut de l'imbécillité, de la méchanceté humaines, que nous voudrions panser d'une tendresse chacune de ses plaies.Émile Zola (1840-1902)
Il n'ouvrait plus la bouche, il la regarda laver les blessures, les panser adroitement, incapable de l'aider, anéanti, depuis qu'elle était là.Émile Zola (1840-1902)
Il est probable que cet été la grande question sera décidée ; et, comme un vaillant combattant, vous aurez besoin de prendre quelque repos et de panser vos blessures.Frédéric Bastiat (1801-1850)
J'ai déchiré la nappe de l'autel, c'est vrai ; mais c'était pour panser les blessures de la patrie.Victor Hugo (1802-1885)
Au lieu de vous faire causer, il vaudrait mieux panser la plaie que vous avez au front.Georges Ohnet (1848-1918)
Il ne voulut même pas donner à ses compagnons le temps de panser sa blessure, qui était légère.Jules Verne (1828-1905)
Il était bâti pour faire de la vie et non pour panser les blessures que la vie a faites.Émile Zola (1840-1902)
Soyez pour moi une sœur de charité qui ne se borne pas à panser un blessé, mais qui s'efforce de réconcilier son âme avec le ciel.George Sand (1804-1876)
De cette façon, disent-ils, il peut avoir la paix après sa révolution, c'est-à-dire le temps de panser ses plaies et de réparer sa maison.Victor Hugo (1802-1885)
Il n'avait pas les outils nécessaires, il se contenta de panser la plaie avec soin, après s'être assuré qu'aucune parcelle des projectiles n'était restée dans les chairs.Émile Zola (1840-1902)
Ils n'oubliaient pas que, pendant le danger, au milieu des balles, elle avait toujours été la première à risquer sa vie pour aller secourir les blessés et les panser.Albert Delpit (1849-1893)
Afficher toutRéduire
définition ancienne (17e siècle)
Ces définitions sont issues du Dictionnaire universel de Furetière,
publié en 1690. Il convient de les replacer dans le contexte historique
et sociétal dans lequel elles ont été rédigées.
En savoir plus.
Définition de « PANCER » v. act.
Avoir soin d'un malade, luy fournir les choses necessaires. Ce malade est bien soigné, bien pancé & bien assisté par sa garde, par sa femme. PANCER, se dit aussi des medicaments qu'on donne aux malades & aux blessez. Les malades sont bien pancez & medicamentez dans les Hospitaux de la Charité. Il meurt bien des gens à l'armée faute d'estre pancez & medicamentez. On dit qu'on pance une playe, lors qu'on y met le premier appareil, qu'on le leve, ou qu'on en change, & qu'on en nettoye les emplastres : ce qui se dit aussi des cauteres, cancers & ulceres. On dit aussi, qu'un homme a été bien pancé, mal pancé du vilain mal, quand il a passé par le grand remede, par la salivation. PANCER, se dit aussi des animaux, dont on commet le soin à quelqu'un pour les nourrir & nettoyer, & pour leur fournir leurs necessitez. On le dit des chiens, des oiseaux, mais particulierement des chevaux, dont on recommande le soin à des Escuyers, Palefreniers, Cochers & Chartiers pour les maintenir en bon état. PANCER, signifie encore plus proprement à l'égard des chevaux, les estriller & les nettoyer. Les chevaux ont autant besoin d'estre pancez de la main pour se bien entretenir, que du son & de l'avoine. Il faut qu'un bon cavalier sçache pancer luy-même son cheval, c'est à dire, l'estriller. On dit proverbialement à ceux qu'on veut chasser avec mépris, Allez vous faire pancer.