débonnaireté
définition
synonymes
Synonymes de débonnaireté nom féminin
[littéraire] bienfaisance, bonté, générosité, indulgence, mansuétude, bénignité (littéraire)
exemples
Phrases avec le mot débonnaireté
Une fois entré dans cette voie, la faiblesse même de sa nature et la débonnaireté réelle de son cœur devaient le mener très-loin.Paul Féval (1816-1887)
A tout moment se dénouait son masque de souriante débonnaireté.Émile Gaboriau (1832-1873)
Le ton est caustique mais toujours mâtiné d'une débonnaireté qui semble sa raison d'être et de jouer.Ouest-France, 07/06/2014
Soit respect, soit débonnaireté, ils lui rabattirent le bras, firent manquer le coup.Jules Michelet (1798-1874)
C'est peut-être le seul empereur en qui on ne retrouve rien de la débonnaireté germanique.Jules Michelet (1798-1874)
On a dit, répété sottement que ce gouvernement ne périt que de sa débonnaireté.Jules Michelet (1798-1874)
Son nez seulement rougit un peu, ce qui ajouta à la débonnaireté de sa physionomie.Fedor Dostoïevski (1821-1881), traduction Victor Derély (1840-1890)
Pour moi, connaissant de longue main la débonnaireté de nos hôtes, je n'avais pas la moindre inquiétude de succès.Prosper Mérimée (1803-1870)
Voyez dans quelle débonnaireté muette la plupart supportent (comme nos chevaux) les mauvais traitements, les coups, les blessures !Jules Michelet (1798-1874)
L'expression de sa physionomie était la douceur poussée jusqu'à la débonnaireté.Émile Gaboriau (1832-1873)
La débonnaireté des casuistes alla plus loin que nos péchés.Jules Michelet (1798-1874)
Celui qui n'a pas de caractère du tout n'irrite jamais personne et recueille les avantages de sa continuelle débonnaireté.George Sand (1804-1876)
C'est à eux que l'on fait tort, parce que l'on sait pouvoir compter sur leur débonnaireté ; l'être méchant, dont il y a quelque chose à craindre, est épargné d'ordinaire.Dora Melegari (1849-1924)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de DEBONNAIRETÉ s. f.
Qualité de celuy qui est d'humeur debonnaire. La debonnaireté sied bien à un Prince.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.
