éloge
définition
Définition de
éloge
nom masculin
Jugement favorable (qu'on exprime au sujet de qqn). ➙ compliment, félicitation, louange. Elle a été couverte d'éloges.
Faire l'éloge de qqn, qqch. (➙ louer).
synonymes
Synonymes de éloge nom masculin
au sens de compliment
au sens de apologie
combinaisons
Mots qui s'emploient fréquemment avec éloge
verbe + éloge
éloge + adjectif
exemples
Phrases avec le mot éloge
Sa pop planante est un éloge à la lenteur, aux mouvements langoureux, au slow retrouvé.Ouest-France, 01/07/2021
Il se passe de mes éloges... sa grande ombre...Eugène Delacroix (1798-1863)
Elle ne tarit pas d'éloges sur sa prise en charge dans le service.Ouest-France, Mélanie BÉCOGNÉE, 26/03/2019
Je ne pense pas qu’elle ait reçu beaucoup d’éloges au cours des six derniers mois, mais, dans ce cas-ci, elle les a mérités.Europarl
Lorsque l'on voit nos magnifiques forêts, il nous vient l'envie de faire l'éloge des glandeurs.Ouest-France, Éric de GRANDMAISON, 05/04/2015
Cette promotion est d'autant plus crédible quand elle vient d'un tiers qui n'a pas d'intérêt personnel à faire l'éloge d'un tel service.Lumen Vitae, 2020, Jean-Philippe de Limbourg (Cairn.info)
Ne lui faites pas l'éloge de son engagement : pour lui, le mérite revient aux pionniers.Ouest-France, Roselyne SÉNÉ, 15/07/2020
D'un côté il y a l'éloge de la petite propriété, voire de la propriété autosubsistante, repliée sur elle-même.Cités, 2004, Denis Rosenfield (Cairn.info)
Il y a des critiques qui valent bien des éloges.Ouest-France, 04/09/2021
C'est aussi l'avis de nombreux intellectuels qui multiplient les éloges de l'ennui.Ça m'intéresse, 15/06/2019, « Les bienfaits insoupçonnés de l'ennui ! »
Cette phase peut parfois ressembler à un chaos organisé, qui peut inquiéter, mais c'est, en substance, l'éloge de la subsidiarité.Le Journal de l'École de Paris du management, 2019, Laurent Pellegrin (Cairn.info)
Duquel des deux cela fait-il le plus l'éloge ?Pierre Véron (1833-1900)
Cette réflexion prendra la forme d'un éloge des maladroits, peut-être inattendu, mais qui mettra en perspective les analyses présentées.Histoire, monde et cultures religieuses, 2015, Tristan Vigliano (Cairn.info)
Durant de longues années, cette allocution a été comprise comme un éloge de celle-ci et un rejet de celle-là, surannée et dangereuse, dangereuse car surannée.Revue Française de Droit Constitutionnel, 2008, Jean-Philippe Feldman (Cairn.info)
Autre piste proposée par l'expert : rédiger son propre éloge funèbre !Capital, 31/05/2021, « Managers, comment redonner du sens à votre travail »
Il repoussoit, et même avec humeur, ce commerce d'éloges dont l'amour-propre est si facilement la dupe.Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785)
Vous ne faites pas l'éloge de son cœur, mais vous ferez sans doute celui de son esprit.Jean-Paul Marat (1743-1793)
À coups de beaux discours, chacun, à tour de rôle, faisant l'éloge de l'amour.Ouest-France, Benoit LE BRETON, 26/03/2014
Cette éloquence enthousiaste cherche à ranimer l'éloge d'un prince modèle.Littératures classiques, 2020, Jérôme Lecompte (Cairn.info)
Toutes deux elles croient perdre quelque chose à l'éloge et à l'amour accordés à autrui.Honoré de Balzac (1799-1850)
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Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de ÉLOGE s. m.
Loüange qu'on donne à quelque personne, ou à quelque chose, en consideration de son merite. Je ne connois point ce Predicateur, mais on m'en a fait mille éloges. On luy a donné le prix, la recompense qu'il meritoit avec éloge. Voilà faire l'éloge de cet homme en peu de mots. Ce mot vient du Grec ellogion, titulus, testatio ; ou de eklogeion, diminutif d'eklogi. Quelques-uns disent qu'éloge vient du Grec eulogion, qui signifie discours avantageux, loüange. ÉLOGE, se dit aussi d'un petit Panegyrique qu'on fait en l'honneur de quelque personne illustre, ou un Memoire de sa vie. Sainte Marthe a fait les Eloges des hommes illustres de son temps, un Abbregé de leur vie. Les Oraisons Funebres ne sont que les Eloges des illustres deffuncts. Quelques Auteurs ont fait aussi des Eloges de plusieurs choses mauvaises : comme, Isocrate a fait l'éloge de Busiris ; Cardan, de Neron & de la goutte ; Synnesius, de la pauvreté ; Favorin, de la laideur & de la fievre quarte ; Erasme, de la folie ; Lucien, de la goinfrerie ; Heinsius, de l'asne & de la vermine ; Passerat, de l'aveuglement & du rien.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.
