lustre
définition
Définition de
lustre
nom masculin
littéraire Cinq années.
Des lustres : période de temps longue et indéterminée. Je ne l'ai pas vu depuis des lustres.
Définition de
lustre
nom masculin
Éclat (d'un objet brillant ou poli). Vernis donnant du lustre.
Appareil d'éclairage comportant plusieurs lampes, qu'on suspend au plafond. ➙ suspension.
synonymes
Synonymes de lustre nom masculin
au sens de poli
au sens de faste
Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de LUSTRE s. m.
Chandelier de cristal qu'on suspend au plancher, ou des plaques de miroir où il y a des branches de chandeliers attachées qu'on applique contre la muraille pour esclairer un lieu où il y a quelque notable assemblée ou ceremonie.
Définition ancienne de LUSTRE s. m.
Terme de cinq ans. C'est une supputation qu'on fait plus communément en Poësie. A peine a t-il atteint son cinquiéme lustre. LUSTRE, estoit aussi une ceremonie ou sacrifice que faisoient les Romains aprés avoir fait le denombrement du peuple de cinq ans en cinq ans. LUSTRE, est un brillant qui resulte des choses polies, ou qui refleschit agreablement la lumiere. Le satin a plus de lustre que le taffetas. Les estoffes qui sont exposées long-temps à l'air perdent leur lustre. Un habit neuf paroist avec son lustre. On fait passer les draps sous la calendre pour leur donner du lustre. Les tableaux, les vernis perdent leur lustre avec le temps. LUSTRE, est aussi un agréement qu'on donne aux chappeaux ou aux pelleteries, en leur abattant le poil, & en les frotant ou d'eau simple, ou d'eau teinte en noir, qui les fait paroistre comme neufs. On lustre aussi les bas, & autres estoffes de laine. LUSTRE, se dit aussi figurément en choses morales. Dans les grandes charges, la valeur, la vertu paroissent dans tout leur lustre, dans tout leur éclat. Cette beauté a paru à ce bal dans son lustre. Les defauts des autres femmes luy donnoient du lustre. La Republique Romaine s'est conservée long-temps dans son lustre, son plus grand lustre estoit du temps de Ciceron.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.