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sommer

Définition

Définition de sommer ​​​ verbe transitif

Droit Mettre (qqn) en demeure (de faire qqch.) dans les formes établies ; avertir par une sommation. Sommer qqn à, de comparaître. ➙ assigner.
littéraire Sommer qqn de. ➙ enjoindre, ordonner. Je l'ai sommé de répondre.

Définition de sommer ​​​ verbe transitif

Mathématiques Faire la somme de (plusieurs quantités).

Conjugaison

Conjugaison du verbe sommer

actif

indicatif
présent

je somme

tu sommes

il somme / elle somme

nous sommons

vous sommez

ils somment / elles somment

imparfait

je sommais

tu sommais

il sommait / elle sommait

nous sommions

vous sommiez

ils sommaient / elles sommaient

passé simple

je sommai

tu sommas

il somma / elle somma

nous sommâmes

vous sommâtes

ils sommèrent / elles sommèrent

futur simple

je sommerai

tu sommeras

il sommera / elle sommera

nous sommerons

vous sommerez

ils sommeront / elles sommeront

Conjugaison du verbe sommer

actif

indicatif
présent

je somme

tu sommes

il somme / elle somme

nous sommons

vous sommez

ils somment / elles somment

imparfait

je sommais

tu sommais

il sommait / elle sommait

nous sommions

vous sommiez

ils sommaient / elles sommaient

passé simple

je sommai

tu sommas

il somma / elle somma

nous sommâmes

vous sommâtes

ils sommèrent / elles sommèrent

futur simple

je sommerai

tu sommeras

il sommera / elle sommera

nous sommerons

vous sommerez

ils sommeront / elles sommeront

Synonymes

Synonymes de sommer verbe transitif

ordonner à, commander à, enjoindre à, intimer à, mettre en demeure, signifier à, requérir (vieilli)

Synonymes de sommer verbe transitif

additionner, totaliser

Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Définition ancienne de SOMMER v. act.

Adjouster plusieurs nombres, ou arrestez d'un compte, pour voir combien ils valent tous ensemble. Il est plus seur de sommer à la plume qu'aux jettons. Ce mot vient de summare, comme qui diroit summam significare. Menage.
 
SOMMER, signifie aussi, Demander à quelqu'un l'execution d'une chose qu'il doit faire. Il a esté sommé plusieurs fois d'executer sa parole, de vuider des lieux qu'il occupe, aprés que son bail est fini ; de recevoir, ou de payer une telle somme. Ce mot vient de summare ou submonere, qu'on a dit dans le même sens dans la basse Latinité.
 
En termes de Guerre, on dit sommer une place, quand on envoye un tambour, ou un trompette faire commandement au Gouverneur de se rendre, à faute de quoy on proteste de donner l'assaut, & de la mettre à feu & à sang.
 
SOMMER, en termes de Palais signifie, Interpeller. On a sommé cet accusé de respondre. On a sommé ce Procureur de donner copie des pieces justificatives de sa demande. On l'a sommé de produire, de faire sa declaration, s'il vouloit se servir d'une piece maintenuë fausse, de venir au Parquet, à la Communauté.
 
SOMMER, signifie aussi, Appeller à garent. Un acquereur somme le vendeur, de luy maintenir la chose qu'il luy a venduë franche & quitte ; il luy somme & denonce toutes les poursuites qu'on fait contre luy pour le troubler. Un poursuivant criées somme & denonce toutes les oppositions qu'on fait à un decret, au saisi, & aux creanciers, & les somme de luy fournir des moyens pour les empêcher & faire cesser.
 
SOMMÉ, ÉE. part. pass. & adj.
 
SOMMER, est aussi un vieux mot qui signifioit autrefois, Mettre le sommet, le couronnement à quelque chose, à un bastiment, à un frontispice, &c. Il n'est demeuré en usage qu'en termes de Venerie. La perche du cerf est sommée d'empaumure, trochure, fourchure ou couronnures, c'est à dire, a pour sa sommité des trochures, ou fourchures, &c.
 
On dit aussi en Fauconnerie, Les pennes du faucon sont toutes sommées, pour dire, parvenuës à la grandeur qu'elles doivent estre.
 
On dit aussi en Blason sommé, de cette ramure du cerf dont on charge les Escus, où on met quelquefois des cors sans nombre, & quelquefois on les compte. On le dit aussi de tout ce qui est au dessus & au sommet de quelque chose, comme une petite tour au sommet d'une grosse ; ce qu'on appelle aussi donjonné. Il portoit de sable à une tour d'or sommée de trois flammes de gueules, ou sommée d'une estoile, d'une hache, &c. On dit dans le même sens surmonté.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.
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