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violence

Définition

Définition de violence ​​​ nom féminin

Abus de la force. locution Faire violence à qqn : agir sur qqn ou le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation. ➙ forcer. Se faire violence, se contraindre, s'imposer une attitude contraire à celle qu'on aurait spontanément.
La violence : force brutale pour soumettre qqn. ➙ brutalité. Acte, mouvement de violence. locution proverbiale La violence engendre la violence (d'après Eschyle). Manifestations sociales de cette force brutale. Escalade de la violence.
Acte violent. Il a subi des violences. ➙ sévices. locution Se faire une douce violence : accepter avec plaisir après une résistance affectée.
Disposition naturelle à l'expression brutale des sentiments. ➙ brutalité. Parler avec violence.
Force brutale (d'une chose, d'un phénomène). La violence de la tempête, du vent. ➙ fureur. Caractère de ce qui produit des effets brutaux. La violence d'un sentiment, d'une passion. ➙ intensité, vivacité.

Synonymes

Dictionnaire universel de Furetière (1690)

Définition ancienne de VIOLENCE s. f.

Force dont on use envers quelqu'un pour luy faire quelque injustice, ou quelque dommage. Les violences sont deffenduës en tous les Estats policés. Une chose dont on jouït par violence ne se peut prescrire. Les Tyrans ne se maintiennent que par la violence & par les armes.
 
VIOLENCE, se dit aussi des choses naturelles & inanimées. La violence des vents & de la tempeste a fait d'estranges ravages dans la campagne. La violence de la douleur à la question fait perir quelquefois des innocens. La violence des remedes l'a mis aux abois. Quand cet homme fait bien, il se fait violence à luy-même.
 
VIOLENCE, se dit figurément en choses morales. La violence de la passion oste une partie de la volonté. Il faut faire violence à ce passage, le tirer par les cheveux, pour l'appliquer à vostre cause. Il faut se faire une grande violence pour retenir sa colere, quand on reçoit un affront.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.