consomption
Définition
Synonymes
Synonymes de consomption nom féminin
[vieilli] épuisement, affaiblissement, amaigrissement, débilitation, débilité, délabrement, déperdition, dépérissement, étiolement, maigreur, langueur (vieilli)
[vieux] tuberculose, bacillose pulmonaire, maladie de poitrine (vieux), phtisie (vieux)
Exemples
Phrases avec le mot consomption
Elle était au dernier degré d'une consomption qui n'avait rien changé à l'agrément et à la beauté de sa figure vraiment céleste.Marquise de La Tour du Pin Gouvernet (1770-1853)
Abstraction faite d'atmosphères occasionnelles de décadence et d'une forte consomption des forces nerveuses, la confiance dans les grandes évolutions à venir règne en général.Philosophie, 2007, Ernst Troeltsch (Cairn.info)
Ce n'était pas la première fois qu'il éprouvait cette consomption morale, ce dégoût quotidien, chaque jour plus amers.Paul Margueritte (1860-1918)
La consomption, par exemple, a longtemps été considérée comme une affection résultant soit de l'hérédité, soit de l'exposition à la tristesse, voire des deux.Nouvelles questions féministes, 2006, Marie Ménoret (Cairn.info)
Dans ce cas, lui défendre de gagner le pain du jour c'est lui ordonner de mourir de consomption.Travail genre et sociétés, 1999 (Cairn.info)
Ils vont également discuter la thèse de la consomption de l'engagement civique, en montrant que l'investissement politique peut aussi se nourrir d'activités en ligne.Réseaux, 2006, Fabien Granjon, Benoit LELONG (Cairn.info)
Le père, assis auprès de la malade, épie, l'âme ulcérée, les ravages de la consomption sur cet idéal visage.Georges Eekhoud (1854-1927)
Comble de l'amour, qui suppose la mise à l'épreuve du désir jusqu'à sa consomption.Archives de sciences sociales des religions, 2017, Daniel Vidal (Cairn.info)
Il mourut de chagrin et de consomption le 4 décembre 1809.Humanisme, 2009, Jean Kriff (Cairn.info)
Quelquefois, il est maigre et hâve, comme un malade au dernier degré de la consomption ; on compterait ses dents à travers ses joues.Denis Diderot (1713-1784)
Quid de l'hypothèse de cette consomption finale qui laisse croire que le capitalisme se dévorerait lui-même ?VST - Vie sociale et traitements, 2020, Marie-Jean Sauret (Cairn.info)
Le même homme ne soutiendrait pas aussi longtemps une pareille quantité de café ; il deviendrait imbécile, ou mourrait de consomption.Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826)
Elle est un état de langueur, d'abandon, de consomption des facultés vitales.Sigila, 2011, Guy Samama (Cairn.info)
De temps en temps, elle suivait la consomption de son cierge, qu'elle reconnaissait parmi les autres.Georges Rodenbach (1855-1898)
La consomption de l'esprit, le raisonnement foudroyé, l'humble fidélité à la lecture des faits congédiée !La Cause du désir, 2004, François Leguil (Cairn.info)
De là, l'impératif de l'excès, de la liberté venue à son moment de consomption, la volonté à son point d'ignition, l'amour à sa pureté.Archives de sciences sociales des religions, 2018, Daniel Vidal (Cairn.info)
La maigreur de ses joues exagérait la grandeur de ses yeux, dont le blanc, vitrifié par la consomption, ressemblait à de la nacre de perle.George Sand (1804-1876)
Le feu est l'événement en tant que sa propre consomption.Rue Descartes, 2001, Alain David (Cairn.info)
De plus, le côté maniaque reste toujours une expérience de vivre dans le monde de façon intense, au risque de la consomption par trop d'intensité.THÉRAPIE FAMILIALE, 2009, Bernard Fourez (Cairn.info)
Aucun objet ne cause le désir, sinon ceux qui promettent cette consomption.La Revue Lacanienne, 2013, Gérard Pommier (Cairn.info)
Afficher toutRéduire
Ces exemples proviennent de sites partenaires externes. Ils sont
sélectionnés automatiquement et ne font pas l’objet d’une relecture par
les équipes du Robert.
En savoir plus.
Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de CONSOMPTION s. f.
C'est le même que consommation ; & se dit presque des mêmes choses. Il se fait grande consomption de vivres dans cette maison, dans cette ville, de bois dans cette verrerie. CONSOMPTION, est aussi une certaine maladie de langueur, pendant laquelle tout l'humide radical se desseche, jusqu'à ce que la mort s'en ensuive.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution
de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles,
doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans
lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du
Robert ni de ses équipes.
En savoir plus.
