mordant
définition
Définition de
mordant
, mordante
adjectif et nom masculin
adjectif
vieux Qui mord.
au figuré Un froid mordant.
nom masculin
Technique Caractère de ce qui entame. Le mordant d'une scie.
Énergie dans l'attaque ; vivacité. Avoir du mordant.
Technique Substance utilisée en teinture pour fixer le colorant sur la fibre.
synonymes
exemples
Phrases avec le mot mordant
Une pratique généralisée dans les familles bourgeoises, que l'écrivaine met en scène avec le mordant qu'on lui connaît et une drôlerie ébouriffante.Ouest-France, Marion GONIDEC, 06/09/2020
Au programme : des exercices physiques, d'obéissance, de concentration pour la recherche, et de mordant.Ouest-France, Olivier CLÉRO, 19/09/2012
Mais l'animal s'en était pris à des vacanciers, mordant une femme deux fois au genou.Ouest-France, 04/02/2021
Sans ce patronyme mordant, maintenant perpétré, avec leur maillot jaune et noir, sur le dos des coureurs du cru depuis 2011.Ouest-France, 08/09/2016
De plus, le discours américain se veut beaucoup plus direct et mordant.Relations internationales, 2014, Cédric Cotter, Irène Herrmann (Cairn.info)
Facétieux et mordant, il m'aide à oublier que je suis rompu de fatigue.George Sand (1804-1876)
Avec force détails et beaucoup de mordant, la jeune femme y raconte comment elle a survécu à la coolitude des start-up, à leur univers infantilisant et abêtissant.Capital, 12/07/2017, « Le diktat du fun en entreprise »
Non pas parce que le mâle l'immobilise en lui mordant la nuque.Ça m'intéresse, 05/03/2022, « Le chat a-t-il un pénis barbelé ? »
Consciemment elle remettait en scène les sarcasmes mordants de ses parents, montrant à quel point elle avait l'impression qu'ils la considéraient comme bonne à rien.Le Coq-héron, 2004, Jonathan Sklar (Cairn.info)
La flamme sifflait en mordant les cordages, et courait dans le bâtiment comme une sédition populaire vole par les rues d'une ville.Honoré de Balzac (1799-1850)
Lorsqu'on lit les conclusions, tout cela manque un peu de mordant.Europarl
Mais le texte mordant et les caractères des personnages les décident à se lancer dans l'aventure.Ouest-France, 02/10/2017
Comme il est coutumier du genre, cet humour de ralliement côtoie un humour plus mordant, qui peut sembler ici singulièrement agressif et hostile.Nouvelles questions féministes, 2009, Nathalie Morello (Cairn.info)
Il est essentiel de le préparer en y incorporant des mordants qui disposent l'étoffe à recevoir les couleurs cuites de l'impression.Revue du Nord, 2013, Charles Engrand (Cairn.info)
Cette critique mordante est pourtant de moins en moins vraie.Le débat, 2008, Éloi Laurent (Cairn.info)
Elle paraît ainsi s'accroître, mordant toujours un peu plus sur une maturité devenue plus tardive et raccourcissant de surcroît le temps de l'enfance.Research in Psychoanalysis, 2018, Michèle Benhaim, Nadim El Malki (Cairn.info)
On y parvient en mordant sur les deux lisières un peu fortement.Jean-Sébastien-Eugène Julia de Fontenelle (1780-1842)
Quel cadre assez piquant, quel style assez mordant pouvait s'emparer du public ?Montesquieu (1689-1755)
Ce sport canin inclut des sauts, de l'obéissance et du mordant.Ouest-France, 18/08/2021
Gai, spirituel, prompt à la riposte et mordant à l'occasion, c'était au demeurant le meilleur des hommes.Arvède Barine (1840-1908)
Afficher toutRéduire
Ces exemples proviennent de sites partenaires externes. Ils sont sélectionnés automatiquement et ne font pas l'objet d'une relecture par les équipes du Robert. En savoir plus.
Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de MORDANT, ANTE adj.
Qui mord, qui donne des coups de dents. On appelle en termes de Venerie, les bestes mordantes, le sanglier, le blereau ou tesson, le Renard, l'ours, le loup, le loutre, &c. Et au figuré on dit ce Satyrique est mordant & reprenant. MORDANT, en termes d'Imprimerie, est la petite piece qui arreste & tient la copie du visorion. MORDANT, en termes de sellier, est un clou de cuivre doré à deux pointes, qu'on fiche dans les goutierres d'un carosse pour leur servir d'ornement. Du Cange derive ce mot de morsus, qui signifie agraffe ou fermail.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.