peler
définition
conjugaison
Conjugaison du verbe peler
actif
indicatif
présent
je pèle
tu pèles
il pèle / elle pèle
nous pelons
vous pelez
ils pèlent / elles pèlent
imparfait
je pelais
tu pelais
il pelait / elle pelait
nous pelions
vous peliez
ils pelaient / elles pelaient
passé simple
je pelai
tu pelas
il pela / elle pela
nous pelâmes
vous pelâtes
ils pelèrent / elles pelèrent
futur simple
je pèlerai
tu pèleras
il pèlera / elle pèlera
nous pèlerons
vous pèlerez
ils pèleront / elles pèleront
synonymes
Synonymes de pelant, pelante adjectif
Dictionnaire universel de Furetière (1690)
Définition ancienne de PELER v. act.
Faire tomber le poil. L'orpigment pele, fait tomber le poil. Les coins de cheveux pelent la teste, couppent la racine du poil, obligent bientost à porter la perruque. PELER, se dit aussi des estoffes qui ont du poil. Les velours à trois ou quatre poils ne se pelent pas si-tost que les autres. Les coussins d'un carrosse se pelent bien plustost que l'imperiale. Les avares portent leurs habits, quoy qu'ils soient tout pelez, quoy que le poil en soit tombé. PELER, se dit aussi de la peau des animaux qui se detache de leurs corps. Les engelures, les mules aux talons sont causes que les pieds se pelent. On pele les cochons avec de l'eau chaude. PELER, se dit aussi des fruits ou des arbres, quand on oste delicatement la pellicule ou l'écorce qui les couvre. On pele les chesnes pour en faire du tan. On pele des tilleuils pour faire des cordages. On pele des fruits pour les confire, pour les servir à des conviez. On pele aussi du fromage qu'on presente, des langues de boeuf, &c. Des amandes pelées, de l'osier pelé. PELER, signifie aussi, Labourer legerement. Il y a des terres qu'il ne faut que peler, il n'y faut pas enfoncer le soc de la charruë, parce qu'il n'y a qu'un peu de bonne terre sur la surface. Peler des allées, se dit des allées des jardins destinées à la promenade, dont on couppe l'herbe, afin qu'elles soient unies pour en faire une pelouse. PELÉ, ÉE. part. pass. & adj. On dit un amant pelé, qui n'a point de cheveux, qui est chauve. La perruque a été fort favorable aux testes pelées. On dit proverbialement d'une assemblée de gens dont on ne fait pas grand cas, Il n'y avoit que trois tondus & un pelé.
Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l'opinion du Robert ni de ses équipes. En savoir plus.