Conjugaison | Concordance des temps et des modes | Concordance des temps entre le verbe de la proposition principale et le verbe d'une subordonnée au subjonctif
Concordance des temps entre le verbe de la proposition principale et le verbe d'une subordonnée au subjonctif
Lorsque la est à l' présent ou futur, le verbe de la se met :
- au présent s'il y a simultanéité ou postériorité par rapport au procès de la principale :
Elle veut que je vienne.
Elle voudra que je vienne.
Il faut que tu finisses ce travail.
Il faudra que tu finisses ce travail. - au subjonctif passé s'il y a antériorité par rapport au procès de la principale :
Je crains (maintenant) qu'elle n'ait menti (dans le passé).
Lorsque la proposition principale est au présent, la règle exigerait que la subordonnée soit au subjonctif imparfait :
Elle voudrait que nous vinssions.
Lorsque la proposition principale est à un temps du passé de l'indicatif, la règle exigerait que la subordonnée soit :
- à l'imparfait du subjonctif s'il y a simultanéité ou postériorité par rapport au procès de la principale :
Elle souhaitait qu'il lût ce livre.
- au plus-que-parfait du subjonctif s'il y a antériorité par rapport au procès de la principale :
Elle espérait que j'eusse fini le travail.
Cependant, certaines formes du subjonctif imparfait et plus-que-parfait étant particulièrement compliquées, voire peu élégantes (que vous lavassiez, qu'il eût cru, etc.), elles ont disparu de l'usage courant et même de la langue littéraire contemporaine. Le subjonctif présent ou passé est donc admis :
Elle voudrait que nous venions. (subjonctif présent)
Elle espérait que j'aie fini le travail. (subjonctif passé)
Elle espérait que j'aie fini le travail. (subjonctif passé)