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Anaphore
Une est la répétition ou la reprise d'un ou plusieurs mots en tête de groupe de mots, de propositions, de phrases, de paragraphes, de vers ou de afin d'insister sur une idée ou de rythmer un énoncé :
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! (Corneille, Horace)
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! (Corneille, Horace)
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant. (Louis Aragon, Strophes pour se souvenir)
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant. (Louis Aragon, Strophes pour se souvenir)
Pas de pognon, pas de fifres, pas de grosses caisses, pas d'émeutes par conséquent. Pas d'or, pas de révolution ! Pas plus de Volga que de beurre en branche, pas plus de bateliers que de caviar !
(Céline, Les Beaux Draps)
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. (Du Bellay, Les Regrets)
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. (Du Bellay, Les Regrets)
La est une forme d'anaphore.